Il aime ce sourire,  ces yeux, puis ce visage,
Et cet amour est réel.  D’un mot doux il brûle,
D’un bais­er au front d’en recevoir l’hommage.
Mais cet amour est – un manège ridicule.

La réal­ité des regards, de la danse
Où se pour­rait-elle en ce monde trouver,
Est-ce dans l’irréel des lèvres, de la panse,
Dans l’indifférence des blâmes, des baisers ?

Quelle sagesse pour­rait, quel poème, quelle mime
La place pren­dre d’une telle réalité,
D’un tel sen­ti­ment, puisqu’encore il les grime
Et essuie du nez des larmes inventées.

 

Traduit par Boris Lazic

image_pdfimage_print