Chemin guidé
par la rai­son tombée dans le doute
du retour pris

tu éprouves
du haut de ta taille
le vertige

tu as peur
lour­deur allégée
de l’hori­zon du monde

Sans souf­fler mot
de l’éloigne­ment de l’horizon

tu penses
direc­tion choisie
à l’avenir lointain

tu découpes
avec le ciseau des mots
le mys­tère à raboter

Âme éprou­vée
par la vision
dev­enue riche
de l’horizon contemplé

tu te sens
plein de l’étrange conservé
totale­ment inexpérimenté

Pen­sée troublée
par le soleil déclinant
rejoint par l’horizon ensanglanté

ta volon­té endormie
errant dans la solitude
dis­paraît dans le lointain

Yeux grands ouverts

tu suis
per­du au loin
la présence per­due de l’horizon
en quête de mieux

Res­pi­ra­tion coupée
par les pen­sées nouvelles
sur­gies dans le déclin du jour
annon­cé par le font de l’hori­zon assombri

tu entends
esprit aigu­isé jusqu’à la douleur
les paroles de ta bouche
crier les richess­es éparpil­lées sans regret

 

Debout
sous le ciel pré­cip­ité vers la fin du jour

tu écoutes
assoupi par­mi les ombres
le soupir de la lumière apaisée à l’horizon

 

Réu­ni
dis­corde en toi cessée
de nou­veau par le soleil endormi
der­rière la ligne où règne la tran­quil­lité profonde

tu entends
marcheur muet
le silence dit

C’est le moment où l’horizon
ombre approchée de la nuit en attente
s’abîme

tu te réfugies
dans le répit de t’é­couter et de t’interroger
dans le noir
 

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