Le vent court
vers une ombre épuisée par l’humidité.

Le lampadaire
blesse les rares nuages de septembre.

Les frag­ments de pluie
sont sus­pendus à l’im­meu­ble depuis hier.

le port attend impatiem­ment un navire
dont le com­man­dant n’est pas encore réveillé.

L’oiseau veille sur le ciel du lycée
avant l’ar­rivée du printemps.

Mon âme me demande :
pourquoi je ne répare pas mon remord à  l’in­térieur de l’image
et m’éloigne comme une lentille aveugle ?

Traduit de l’arabe : Mohamed Miloud Gharrafi
 

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