Tant et tant de fois
l’é­tang de ta forêt abrupte
— volatile
aura rongé l’indis­cré­tion de ma ville
mouillée,
Com­bi­en de fois
t’au­rai-je fait hôte
de lieux inhabités ?
Entre, donc, viens dans mon lieu
vide de formes anéanties
épuisé de mots, d’amour
Viens, assieds-toi, donc, juste là
entends la note de ma pierre fichée
sacrée,
pure de fatigue
et d’attente.
Viens.

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