Le temps s’étire entre tes doigts de dentelle
Toute blanche est l’absence
Quand la pen­sée s’arrête de crier
Quand les con­fet­tis de la fête moisissent
Dans l’automne de ta vie

Basse est la chanson
Des lende­mains qui déchantent déjà
Dans le petit jour agonisant
Con­tre tout cet amour
Déjà mort
Au-delà de toi
De moi
Au-delà de nous

Dans le cré­pus­cule naissant
Des avrils frileux s’allument
Et s’éteignent
Dans des con­trées inexplorées
Où ni toi ni moi
Se sont encore échoués
Nuées d ‘impos­si­bles rêves en cascades
Rubans fanés d’un passé aventureux
Qui se dénouent

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