Fig­nolé la vie de feuilles de verveine
Nulle chan­son n’est autre que soi.
Où peut-on aller pour enfin voir ce foutu soleil ?
Une fois la chorale des pipir­it dissout
Nulle chan­son ne retient les souf­frances de la terre qui lamente l’absence des faiseurs de puits.
Dans la ville…boudoir où l’on s’isole ensemble.
Macabre.
La nuit a bu dans les larmes du jour
Du sang gisant des puits de ces yeux tels des étoiles endormies.
Salir l’envers du décor que nous sommes : Hommes/Femmes.
Nous fau­dra t‑il un miroir fêlé pour espér­er nous voir ?
On m’a dit que la terre démé­nagera vers la lune
Seraient-ce des hommes les huissiers ?

 

E.A (Ewabon­go­lo). Le Havre-28–12-2012.

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