Dans le cadre du séminaire

Théories et didac­tiques de la lit­téra­ture : une ques­tion de voix

ani­mé par Serge Mar­tin                         à la  Sor­bonne Nou­velle Paris 3
Lun­di 30 sep­tem­bre de 12h30 à 14h30

salle M, 3e étage            au 46, rue Saint-Jacques (départe­ment de français langue étrangère)

ren­con­tre ouverte avec

Jean-Luc Parant, “Le voy­age immo­bile”, 2004/2012, 32215 boules en terre crue et bateau en bois, dimen­sions vari­ables. Pho­to : © Jacque­line Salmon

Jean-Luc Parant

Né à Tunis en 1944, écrivain et sculp­teur. Vit en Normandie.

Il se dit « Fab­ri­quant de boules et de textes sur les yeux ».

Il déclare : « Je suis la copie de mes deux par­ents mais aus­si la copie de tous ceux qui m’ont porté en eux avant ma nais­sance. Je sens que je ne suis pas seul en moi, qu’un autre, que d’autres que moi voient à ma place, du même endroit où je suis. Je vois mais d’autres voient ce que je vois que je ne vois pas. Ils voient mais rien ne se voit de ce qu’ils voient. La vue ne laisse jamais de traces. Tout peut être vu par mille autres à la fois sans que cela se voie.
Quand nous pour­rons tout trac­er avec les yeux, tout pein­dre et tout dessin­er avec eux, l’art appar­tien­dra à tous. Seules nos mains sont les copieuses qui repro­duisent tout ce qui nous entoure jusqu’à nous repro­duire nous-mêmes.
Si je suis la copie des autres par leurs mains, je suis en même temps l’original de moi-même par mes yeux. » 

Il a pub­lié plus de cent livres dont Les Yeux aux édi­tions Cor­ti en 2002 et réal­isé de très nom­breuses expo­si­tions et performances.

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