No hay mur­mul­lo al aca­so ni hay la queja
te recuer­do y no cesa el recordar
moja­da  el agua viene a cortejar
espa­cios lejos, la nos­tal­gia vieja

Entonces llueve, fru­ta de lamento
el año ruge como un animal,
bùs­cote humano , bús­cote mi igual
oh des­can­so pia­doso sin tormento

Aguas arri­ba te diré lo que eres
vida  vibrante , acoge­dor sosiego
que me eligió entre todas las mujeres

Ay esta fru­ta la que aún perdura
en mi alma que fir­ma sobre el fuego
la nos­tág­i­ca luz de su ternura

 

Del libro inédi­to: Aquel olor vesti­do de Violetas-
( Cuba, 1995)

 

Il n’est de mur­mure au peut-être ni de plainte
je me sou­viens de toi et le ressou­venir ne cesse pas
et mouil­lée l’eau même vient courtiser
des espaces au loin, la vieille nostalgie

Il pleut alors, fruit de la lamentation
l’année rugit comme un animal,
ô Humain je te cherche, mon égal je te cherche,
ô repos pitoy­able et sans tourment

Aux eaux de l’amont je te dirai ce que tu es
Vibrante vie, accueil­lant apaisement
Qui m’a élue par­mi toutes les femmes

Ah ce fruit, celui qui encore perdure
dans mon âme signe sur la flamme
la lumière nos­tal­gique de sa tendresse

 

Du recueil inédit : Ce par­fum revê­tu de Vio­lettes (trad. Michel Host)

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