Sonia Elvireanu, Le regard… un lever de soleil

Par |2024-01-06T14:07:13+01:00 6 janvier 2024|Catégories : Critiques, Sonia Elvireanu|

Forte de trois recueils : Le souf­fle du ciel, Le chant de la mer à l’om­bre du héron cen­dré et Ensoleille­ments au cœur du silence, pub­liés entre 2020 et 2022, l’œuvre poé­tique récente de Sonia Elvire­anu s’enrichit aujourd’hui d’un nou­v­el ouvrage.




Dès le titre, en étab­lis­sant un lien inat­ten­du (une sorte d’oxymore) entre l’œil humain et l’aurore, on retrou­ve l’une des prin­ci­pales spé­ci­ficités de sa poé­tique : établir des synesthésies entre le monde matériel (avec une atti­rance assumée pour la nature) et le monde spir­ituel (avec pour prédilec­tion affichée la créa­tion  artistique).

L’œil, le regard, est donc ici celui d’un pein­tre. Un pein­tre lecteur qui avoue son désar­roi face à la poésie : « il est dif­fi­cile de pénétr­er le mys­tère des vers […] j’ai eu la sen­sa­tion qu’ils choi­sis­saient le lecteur et je ne crois pas que j’étais par­mi les élus ». Puis il con­fesse ne pou­voir com­mu­ni­quer avec quelqu’un d’autre qu’il ne nomme pas : « je suis comme un mur qui ne te laisse pas aller plus loin ». Voici une autre con­stante dans la démarche de Sonia Elvire­anu : amorcer un dia­logue avec un absent dont on ne sait rien.

Par ailleurs, le mur évo­qué par l’artiste con­cré­tise de manière aus­si absurde qu’abrupte l’énigme du monde qui se pose à tout un cha­cun. Il appar­tient au créa­teur d’en pren­dre con­science pour ensuite opér­er une tran­scen­dance : « le mur peut être une métaphore, le vers une couleur ». Dès lors, le regard intérieur, plus encore que l’œil biologique, grâce à l’intercession de l’art, va ten­ter de résoudre le mys­tère imma­nent et engen­dr­er ain­si l’espoir. Ce qui nous ramène au titre : « la sen­sa­tion d’impénétrable se brise ain­si […]  / le regard est lever de soleil ».








Sonia Elvire­anu : Le regard… un lever de soleil, 

Le mur, à la fois abstrait et hos­tile, qui hante le pein­tre, sur lequel il s’est heurté jusqu’à présent, devient un sup­port, une toile où s’accordent tous les tons de sa palette : « je vois tous les murs en couleurs, / bleu, vio­let, jaune, vert, orange / ou un mélange qui réab­sorbe les couleurs ». Fort de ses pou­voirs, le démi­urge décide de se lancer dans une quête au cours de laque­lle il saura déchiffr­er les plus pro­fonds mys­tères du monde : « On porte en soi la quête, / le vis­age invis­i­ble de la lune, / de la mer, l’abysse, l’infini».

Le lecteur est alors con­vié à un voy­age ini­ti­a­tique qui va s’effectuer à la fois dans l’espace et à tra­vers le temps. Une quête qui doit per­me­t­tre de lever tous les secrets, car : « il n’y a pas de mur à ne pou­voir décrypter… ». Cepen­dant ce même lecteur peut se pos­er la ques­tion de savoir qui lui par­le ain­si : est-ce le pein­tre, l’ « autre » insai­siss­able ou bien le poète elle-même ? Peu importe après tout, puisque : « ils por­tent la quête en eux, une sorte de con­nais­sance, / comme tout ce qui existe sur la terre, / com­ment ne pas être ébloui par tant d’énigmes, / les murs con­tre lesquels on se heurte ».

Celle qui com­pose ces chants aux allures de psaumes (qui peut s’incarner tour à tour dans l’un ou l’autre des pro­tag­o­nistes) nous trans­porte dans divers­es con­trées à tra­vers le monde réel. On iden­ti­fie cer­tains de ces pays, à titre d’exemple, grâce à une nota­tion botanique — la fleur Aech­mea pousse surtout au Mex­ique—, géologique — Nil­giri désigne une chaîne de mon­tagnes en Inde — ou archéologique — l’Acropole. Par­fois elle s’attarde sur un site à la fois enchanteur et emblé­ma­tique comme l’île de Skiathos dans l’archipel des Spo­rades, berceau de la Grèce mod­erne. Sans pour­tant nég­liger de temps à autre un détail con­cret pour don­ner de l’épaisseur au réc­it : ain­si, au monastère d’Evangelistria, où fut tis­sé le pre­mier dra­peau nation­al grec, le voyageur se voit offrir un verre d’Alypiakos, nec­tar issu du vig­no­ble de la com­mu­nauté. On errera encore en sa com­pag­nie dans le désert du Sahara : « bédouin entre des sables brûlants, / je t’ai retrou­vé entre les palmiers, / près du lac, séduit par le mirage, / le tien ou celui de l’eau ». Plus loin, elle évoque les fjords scan­di­naves puis l’Himalaya.

Mais Sonia Elvire­anu se sou­vient aus­si d’un jardin et d’une mai­son. Un espace de repos pour y faire étape. Ce refuge est par­fois le sien : « lun­di chez moi… comme dans une pein­ture, / silence ensoleil­lé alen­tour, le ciel clair », par­fois celui du pein­tre ou de l’« autre » : « Sa mai­son, réelle ou rêvée, / avec le soleil glis­sant à tra­vers tous les murs, / habil­lée avec les nuances de l’arc-en-ciel ». A l’inverse des pays tra­ver­sés, ces lieux ne sont pas situés dans un espace géo­graphique pré­cis. L’arbre plan­té là peut être le pom­mi­er — répan­du dans tout le septen­tri­on — ou l’olivier — fruiti­er mérid­ion­al par excel­lence. Ils ne sont pas non plus figés et peu­vent s’inscrire dans une cam­pagne, sur une colline ou un rivage.

Le par­cours se déroule aus­si dans le temps. Ques­tion mur à décrypter, com­ment ne pas évo­quer le tra­vail de Cham­pol­lion con­sacré au texte rédigé en trois langues, qui fut gravé à jamais sur une stèle noire ? Cette fameuse pierre de Rosette décou­verte par hasard sur un chantier se méta­mor­phose dans l’imaginaire du poète en un « frag­ment de pyra­mide ». A la faveur d’un autre rac­cour­ci spa­tio-tem­porel voici le lecteur propul­sé en pleine préhis­toire. Las­caux et tant d’autres sites décou­verts depuis exer­cent tou­jours leur fas­ci­na­tion : « tant d’énigmes sur les parois peintes des grottes ». Dans l’obscurité de ces tanières humaines, la lumière (physique et spir­ituelle) s’avère néces­saire pour dis­cern­er et appren­dre : « La paroi est vive­ment col­orée, / un monde bizarre prend vie sous le vac­ille­ment de la flamme / on les [ces dessins rupestres] regarde pour décou­vrir et com­pren­dre ». Plus loin nous atteignons les rives de l’Attique : « Je reviens à l’histoire, / le soleil du lieu où les dieux / ont ense­mencé le rivage, […] / La Mer Egée et le ciel. » L’écrivain ose se trans­pos­er en Egypte pour rejoin­dre un prophète et son peu­ple acculés face à la Mer rouge, Pharaon à leur pour­suite : « Je suis entre les eaux ouvertes / par le bâton de Moïse ».

Par ailleurs, comme cela était le cas avec Ensoleille­ments au cœur du silence, Sonia Elvire­anu s’ingénie à établir des cor­re­spon­dances entre réal­ité et mythes païens et/ou chré­tiens. Ici, ces cor­re­spon­dances entrent en jeu à l’occasion de vis­ites de sites con­sacrés. Le poète se rend ain­si au théâtre de Dionysos, où elle devine : « la soli­tude d’un monde éteint où les dieux s’arrêtaient autre­fois ». Elle prie dans un monastère dédié à l’Annonciation : « sous les icônes, devant les saintes reliques, / dans le silence comme l’eau de la mer, je mur­mure / la prière du pèlerin arrivé sur un rivage béni ». Elle est impres­sion­né par le tem­ple d’Athéna : « sous le soleil brûlant, / des regards bril­lants l’ont con­stru­it ». Ou dans une église ortho­doxe sem­ble trou­blée par une icône : « sur le mur blanc, en pierre, une icône, / un homme d’une beauté divine brille au-dessus ».

Que ce soit le voy­age ter­restre, un saut dans le passé, la vis­ite de lieux sacrés ou les sou­venirs heureux de séjours à la cam­pagne ou au bord de la mer, la démarche est tou­jours sous-ten­due par l’idéal de la quête : « il existe quelque part un élu, un des­tin, une mis­sion sur la terre, / et celui qui ne regarde qu’une pierre, un mur, / cha­cun voit autre chose, cer­tains à la sur­face, d’autres au plus pro­fond ». Cette quête est empreinte de spir­i­tu­al­ité. Le con­cept d’une divinité est omni­scient même si le vocab­u­laire religieux appa­raît moins sol­lic­ité que dans les recueils précé­dents. On retrou­ve cepen­dant la fig­ure chris­tique en fin de vol­ume accom­pa­g­née d’une pro­fes­sion de foi : « le mur­mure d’une source de lumière / rem­plit l’espace : la beauté, la piété / et la douceur de l’homme / ray­on­nant sur la croix de bois /son mys­tère, un nimbe de lumière, / tra­verse les temps, son éclat vivant nous touche».

La poé­tique de Sonia Elvire­anu, embras­sant les couleurs du pein­tre (avec une prédilec­tion pour le bleu), les com­posants de la nature et les qua­tre élé­ments, nous entraîne dans un irré­sistible tumulte de sen­sa­tions et d’images et affiche sou­vent une tonal­ité incan­ta­toire : « Je porte le sable en moi, le mys­tère, la mer, / l’amour, l’écoulement lent, / l’île ou la forter­esse sur les vagues, / la mon­tagne, la forêt, la clair­ière, la plaine, ».

Pra­ti­quant une ver­si­fi­ca­tion libre de toute con­trainte, qui donne plus de puis­sance à son pro­pos, elle parvient à ren­dre sen­si­ble le  « mir­a­cle de l’amour et de la poésie ». Serait-ce la clef du mys­tère ? Le pein­tre, quant à lui (ce dou­ble qui bron­chait devant les vers), décou­vre en toute fin que : «le noir n’est plus opaque». Sa quête et celle du poète se rejoignent, sont une puisque : « l’impénétrable se déchire tel le noir sur lequel / le pein­tre met une autre couleur, de même le poème / son noy­au s’illumine d’un grain, on entre dans le cer­cle / de la vie, au-delà du tour­bil­lon des sentiments».

Une telle œuvre, dense et riche d’interprétation, peut dérouter le pub­lic. Elle néces­site plusieurs lec­tures si on veut en maîtris­er les arcanes — ce que j’ai accom­pli en doutant d’y être par­venu tout à fait. Les poèmes con­stituent une matière en fusion et résis­teront tou­jours — un peu ou beau­coup — à une analyse fouil­lée tout en nous ouvrant des fenêtres sur les étoiles. C’est cela le para­doxe inhérent à toute créa­tion artis­tique. Je lais­serai l’immense René Char con­clure : Le poète ne retient pas ce qu’il décou­vre ; l’ayant tran­scrit, le perd bien­tôt. En cela réside sa nou­veauté, son infi­ni et son péril. (*)

(*) in : La bib­lio­thèque est en feu, La Parole en archipel, Œuvres com­plètes © 1983 Bib­lio­thèque de la Pléi­ade / Gal­li­mard, page 378





Présentation de l’auteur

Sonia Elvireanu

Sonia Elvire­anu. Poète, roman­cière, cri­tique lit­téraire, essay­iste, tra­duc­trice, mem­bre de l’Union des écrivains roumains. Études : Uni­ver­sité Babeş-Bolyai de Cluj-Napoca, Fac­ulté de let­tres. Doc­tor­at en philolo­gie avec une thèse sur l’exil. Pro­fesseur de français asso­cié à l’Université tech­nique de Cluj-Napoca, Roumanie. Mem­bre du Cen­tre de recherche de l’imaginaire « Specu­lum » et du Cen­tre de recherch­es philologiques pour le dia­logue mul­ti­cul­turel, Uni­ver­sité « 1 Decem­brie 1918 », Alba Iulia, ani­ma­trice cul­turelle dans l’association fran­­co-roumaine AMI, mem­bre de la Fédéra­tion inter­na­tionale des pro­fesseurs de français (FIPF), fon­da­trice du céna­cle lit­téraire « Jacques Prévert » d’Alba Iulia.

Oeu­vre : Le silence d’entre les neiges, Paris, l’Harmattan, 2018; Ion Vinea, Cent et une poésies, Bucureşti, Edi­tu­ra Acad­e­miei Române,2018 ; Au fil d’Ariane, Iaşi, Ars Longa,2017; Umbrele cur­cubeu­lui/ Lesombres de l’arc-en-ciel, Iaşi, Ars Lon­ga, 2016 ;Print­re priviri de nuferi/ Àtra­vers des regards de nénuphars, Bucureşti, eLit­er­atu­ra, 2015 ; Méta­mor­phose,Iaşi, Ars Lon­ga, 2015 ; Rod­i­ca Bra­ga: la représen­ta­tion de l’intériorité,Bucureşti, eLit­er­atu­ra, 2015 ;Între Răsărit şi Apus/ Entre le Lever et le Couch­er, Iaşi, Ars Lon­ga, 2014 ; Le vis­age som­bre de Ianus, Iaşi, Tipo Moldova,2013; Sin­gură­tatea irisului/ La soli­tude de l’iris, Sibiu, Imago,2013 ; Gabriel Pleşea, Une per­spec­tive sur l’exilroumain, Sibiu, Ima­go, 2012 ; Din­co­lo de lacri­mi/ Au-delà des larmes, Sibiu, Imago,2011 ;Le retour de l’exildans le roman « L’Ignorance » de Milan Kun­dera (2011), À l’ombre des mots, Sibiu, Imago,2011; Temps pour deux, Alba Iulia, Gens latina,2010 .

Tra­duc­tions: Mar­i­an Drăghi­ci, lumière, douce­ment, Paris, l’Harmattan, 2018 ; José Maria Paz Gago, Manuel pour séduire les princess­es, Scop­je, Poet­i­ki, 2010 ; Michel Ducobu, Siège sage. Qua­trains pour la méditation/ Loc calm. Catrene pen­tru medi­taţie, Iaşi, Ars Lon­ga, 2015 ; Denis Emorine, De toute éternité/ Din­tot­deau­na, Iaşi, Ars Longa,2015.

Prix:  Prix de poésie « Aron Cotruş, Les ombres de l’arc-en-ciel(2017); Prix de tra­duc­tion, Denis Emorine, De toute éter­nité (2016) ; Prix « Le voyageur », début en roman Méta­mor­phose(2015) ; Prix d’essais : Rod­i­ca Bra­ga: la représen­ta­tion de l’intériorité (2016),Le vis­age som­bre de Janus (2014); Prix de cri­tique lit­téraire, À l’ombre des mots (2012) ; Pre­mier Prix de tra­duc­tion au Fes­ti­val inter­na­tion­al « L. Bla­ga », Sebeş, 2008 ; Pre­mier Prix de lit­téra­ture com­parée au con­cours « La Bel­gique romane », Brux­elles, 2006 ;  IV‑e place au con­cours de prose « Le Tour du monde en 80 textes », Paris, 2004.

En antholo­gies: Liens et entrelacs. Poètes du monde, Wro­claw, 2018 ; O lim­bă, un neam,Târ­gov­işte, 2018 ; Gio­van­ni Dotoli, Encar­nación  Med­i­na Arjona, Mario Sel­vag­gio, Entre ciel et terre, L’olivier en vers. Antholo­gie poé­tique, Roma, Edi­zioni Uni­ver­si­tarie Romani, 2017; Le print­emps des métaphores,Galaţi, Edi­tu­ra InfoRa­pArt, 2015;Les Antholo­gies de la revue Seul. Poésie,Târ­gov­işte, Ed. Sin­gur, 2014;Les Antholo­gies de la revue Seul. Prose,Târ­gov­işte, Ed. Sin­gur, 2014;Laurenţiu Bădi­cioiu, Romeo et Juli­ette  àMizil. Antholo­gie de poésie et d’épigramme, Bucureşti, RBA Media,2012;J’écris. Antholo­gie de vers, Alba Iulia, Gens lati­na, 2010.

En vol­umes col­lec­tifs des col­lo­ques inter­na­tionaux (sélec­tion): 

Le retour à Ithaque dans la lit­téra­ture de l’exil, Annales Uni­ver­si­tatis Apu­len­sis , Series Philo­log­i­ca, 18, tom 2, 2017. Vin­tilă Horia, Un penseur pour le troisième mil­lé­naire (coord. Geor­ge­ta Ori­an, Pom­pil­iu Cră­ci­unes­cu, Eiko, 2017); Incur­sions dans l’imaginaire. Imag­i­naire, iden­tité et altérité en lit­téra­ture, vol. 8, Alba Iulia, Edi­tu­ra Aeter­ni­tas, 2017;Incur­sions dans l’imaginaire. Approches de la per­spec­tive de la lit­téra­ture com­parée, vol. 7, Alba Iulia, Edi­tu­ra Aeter­ni­tas, 2016; Incur­sions dans l’imaginaire. Mythe, musique, rit­uel. Muta­tions des noy­aux nar­rat­ifs, vol. 6, Alba Iulia, 2015; Nor­man Manea, Loin et près, Târ­gu-Mureş, Edi­tu­ra Arhi­pel­ag XXI, 2014; Incur­sions dans l’imaginaire. Imag­i­naire et illu­sion. Cahiers de l’Echinox, vol.23, Cluj-Napoca, 2012; Études human­isteset per­spec­tives inter­cul­turelles, Târ­gu Mureş, Edi­tu­ra Uni­ver­sităţii “Petru Maior”, 2011; Com­mu­ni­quer, Échang­er, Col­la­bor­er en français dans l’espace méditer­ranien et balka­nique,Athènes, Uni­ver­sité d’Athènes, 2011 ; Incur­sions dans l’imaginaire. Du corps imag­iné au corps représen­té, vol. IV, Alba Iulia, Edi­tu­ra Aeter­ni­tas, 2010;  Faire vivre les iden­tités fran­coph­o­nes. Actes du 12‑e con­grès mon­di­al de la FIPF, Québec 2008, Krakow, Les press­es de Zakład Graficzny Colonel s.c., 2009 ;  Pro­ceed­ing The First Inter­na­tion­al Con­fer­ence on Lin­guis­tic and Inter­cul­tur­al Edu­ca­tion, Alba Iulia, Edi­tu­ra Aeter­ni­tas, 2008; Le français, une langue qui fait la dif­férence. Actes du pre­mier Con­grès européen de la FIPF, Vienne2006, Krakow, Les press­es de Zakład Graficzny Colonel s.c., 2008; Éval­u­a­tion alter­na­tive, Cluj-Napoca, Edi­tu­ra Dacia, 2005; Les méth­odes de la pen­sée cri­tique, Cluj-Napoca, Edi­tu­ra Dacia, 2004. 

Essais, chroniques, com­m­men­taires cri­tiques, poèmes, prose dans les revues: Mon­des fran­coph­o­nes, Fran­copo­lis, Tra­versées, Concerto pour marées et silence, Tric-trac, Rup­katha, Dia­logues et cul­tures, Théorie et Pra­tique, Nou­velle Approche du français, Viaţa românească, Româ­nia lit­er­ară, Luceafărul de dimineaţă, Con­vor­biri lit­er­are, Vatra, Famil­ia, Euphori­on, Tri­buna, Apos­trof, Steaua, Ver­so, Cai­etele Echi­nox, Nord lit­er­ar, Argeş, Annales Uni­ver­si­tatis Apu­len­sis, Boe­ma, Baaadul lit­er­ar, Gând româ­nesc, Pietrele Doam­nei, Glasul, Clavia­turi, Mis­tral, Messager.

En dic­tio­n­naires :

Ioan Holban(coord.), Dic­tio­n­naire des écrivains roumains con­tem­po­rains, Iaşi, Tipo Moldo­va, 2016, vol. IV.

Iri­na Petraş, Écrivains de la Tran­syl­vanie. Dic­tio­n­naire cri­tique illus­tré, Cluj-Napoca, Edi­tu­ra Edi­tu­ra Eikon, Cluj-Napoca, 2014.

Dic­tio­n­nairedes écrivains de la fil­iale Alba-Hune­­doara de l’Union des Écrivains de Roumanie, Sebeş, Edi­tu­ra Emma Books, 2016.

En His­toires de la lit­téra­ture roumaine: 

Une autre sorte d’histoire de la lit­téra­ture roumaine con­tem­po­raine, Ed. Sin­gur, Târ­gov­işte, 2013.

Préfaces

Denis Emorine, La mort en berne, Genève, Edi­tions  5 sens, 2017.

Denis Emorine, De toute éternité/ Din­tot­deau­na, Iaşi, Ars Lon­ga, 2015.

Ghe­o­rghe Jur­că, La cap­tiv­ité de la soli­tude, Cluj-Napoca, Grin­ta, 2014.

Post­faces

Mar­i­an Drăghi­ci, lumière, douce­ment. Tra­duc­tion en français et pré­face de Sonia Elvire­anu, Paris, Har­mat­tan, 2018.

Rod­i­ca Chi­ra, Ma mai­son en verre, Iaşi Ars Lon­ga, 2018.

Aurel Pan­tea, Blan­ca. Tra­duc­tion en français de Marcela Hădărig, Grin­ta, 2017.

Anca Sas, Momen­tom,Alba Iulia, Altip, 2017.

Avant-pro­­pos: Michel Ducobu, Siège sage. Qua­trains pour la méditation/ Loc calm. Catrene pen­tru medi­taţie, Iaşi, Ars Lon­ga, 2015

 

 

Autres lec­tures

Sonia Elvireanu, Ensoleillement au cœur du silence

je marche sur tes traces / sur le sen­tier de tes mots Le con­fine­ment a été pour beau­coup une occa­sion rare de se tourn­er vers l’essentiel, de se retrou­ver, de s’écrire par­fois. Le […]

Sonia Elvireanu, Le regard… un lever de soleil

Forte de trois recueils : Le souf­fle du ciel, Le chant de la mer à l’om­bre du héron cen­dré et Ensoleille­ments au cœur du silence, pub­liés entre 2020 et 2022, l’œuvre poé­tique récente […]

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Gérard Le Goff

Né en 1953, à Toulon, Gérard Le Goff, après l’obtention d’une maîtrise de let­tres à l’Université de Rennes, effectue toute sa car­rière pro­fes­sion­nelle au sein de l’Education nationale ; il a été suc­ces­sive­ment : enseignant, cadre admin­is­tratif et con­seiller en for­ma­tion con­tin­ue. Il écrit depuis l’adolescence mais ne cherche pas à pub­li­er. Désor­mais à la retraite, il entre­prend de met­tre de l’ordre dans ses nom­breux man­u­scrits, tout en reprenant une activ­ité d’écriture. Il tra­vaille en par­al­lèle la pein­ture et le dessin au sein d’une asso­ci­a­tion. Ses pre­miers textes parais­sent dans la revue Haies Vives en 2017. S’en suiv­ent l’édition d’ouvrages de poésie et de fic­tion : douze pla­que­ttes chez Encres Vives entre 2018 et 2022, deux recueils : L’orée du Monde aux édi­tions Tra­ver­sées (2020) et Les chercheurs d’or aux édi­tions Stel­la­maris (2023) ; deux romans : Argam chez Chloé des Lys (2019) et La rai­son des absents chez Stel­la­maris (2022) ; un recueil de nou­velles : Tra­jec­toires tron­quées (2020) et un con­te : Cro­que­m­ou­flet (2023), tous deux aux édi­tions Stel­la­maris. A égale­ment pub­lié des textes et des cri­tiques dans les revues Cap­i­tal des mots, Décharge, Fes­ti­val per­ma­nent des mots, Haies Vives, Recours au poème et Tra­ver­sées. Site : Gérard Le Goff — Amers & com­pas https://gerardle- goff4.wixsite.com/monsite
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