Sous les feuilles du mûrier on se raconte les fables de la guerre
Les armes se reposent l’ âme de l’acier encore chaude
Chaque arbre est gardien de son frère
Dans le cercle des siècles un châtaignier se plaint de trop de schistes
L’homme n’a mémoire que d’un tronc creusé de révoltes et de soieries
Le soir les bondrées nichent dans les chênes
Les conteurs disent que le Ciel est acide et que la mer monte
tous les ruisseaux se baignent avec les dames blanches
Dans le silence grandissent des Renards subtils plus que vos pierres
Irons nous voir là-bas geler tous les livres ? Nous apprendrons
encore de vos paroles et de vos dires !
Pour rester dans l’histoire nous offrirons une fleur blanche à la santé de l’Aigle
quand lui sera rendu l’hommage de la chasse !