Sur le mur de l’église,
glisse un ray­on du soleil de midi
aujourd’hui généreux, disponible.
Il descend sur une tombe lisse,
s’arrête un instant, puis,
avec lenteur dans un buis­son se meurt,
lais­sant un feu qui ne consume
ni la haie, ni l’herbe sèche du fossé,
mais annonce, de tous, l’union prochaine.

 

 

extrait de L’attente de la tour, pub­li­ca­tion sep­tem­bre 2013, édi­tions Ad Solem 

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