Par­fois je plonge  dans ton visage
Et décou­vre des mon­tagnes et de  lentes vallées
Avec des ruis­seaux de douleur qui coulent, profonds,
Et de pro­fondes grottes d’incertitude,
Quelque­fois tu dis­parais devant mes yeux
Et je ne peux  rien voir, ou presque
Le brouil­lard de mon cœur cou­vre ma volonté
de voiles parfumés.
Quelque­fois je deviens silencieuse
Comme un lézard muet se reposant au-dessous
De l’affreuse beauté de ton soleil levant.

 

traduit de l’anglais par Marie-Hélène Dumas

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