Tom­i­ca Bajsić est né à Zagreb en 1968. Il est poète et tra­duc­teur. Après avoir reçu le deux­ieme prix de Gora­no­vo prol­jeće en 1998, il pub­lie  le recueil Južni križ (« La Croix du Sud »). En 2004 paraît son deux­ième recueil Pjesme svjet­losti i sjene (« Poèmes sur la lumière et les ombres »).
Il pub­lie en 2002 Špan­jolske pjesme ljubavi i izg­nanst­va (« Poèmes espag­nols d’amour et d’exil »). Un an plus tard sort un choix de poèmes de Blaise Cen­drars dans sa tra­duc­tion : Sve do srca svi­je­ta – Izabrane pjesme Blaise Cen­drarsa (« Jusqu’au cœur du monde – Poèmes choi­sis de Blaise Cendrars »).
Tonko Maroe­vić, poète et cri­tique croate, en par­lant du recueil Južni križ (« La croix du Sud ») con­state: « Tom­i­ca Bajsić, un trente­naire, pos­sède une réelle expéri­ence de la vie et une large cul­ture générale. Il est évi­dent qu’il a erré et lu, essayant de reli­er ces actions dans un esprit d’aventure… Toute­fois, la guerre et la par­tic­i­pa­tion aux com­bats ont sig­nifié non seule­ment un défi exis­ten­tiel, mais ont aus­si pro­fondé­ment élar­gi les reg­istres de sa sen­si­bil­ité poé­tique. A la ten­dance à faire de l’ironie et du sar­casme s’ajoutent une sol­i­dar­ité amère avec sa généra­tion et une déter­mi­na­tion impi­toy­able dans les sit­u­a­tions lim­ites. « La grande porte de la guerre » qui s’est ouverte devant lui l’a attiré dans des labyrinthes et des cauchemars d’une enver­gure sen­si­ble­ment rim­bal­di­enne. Son témoignage exor­cisant et très con­va­in­cant est d’une force rarement atteinte dans la réal­ité croate actuelle… »

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