Tou­jours la même ques­tion qui m’obsède :
Suis-je réelle­ment fait de plusieurs visages ?

Et si tel est vrai­ment le cas,
Y en a‑t-il seule­ment un seul qui vaille la peine
Que je me regarde,

Que j’écrive des choses là-dessus
Ou que je me mette mar­tel en tête
Pour ceci ou pour ça.

Vrai­ment, je t’assure,
On n’est pas sérieux quand on se prend la tête
A être chas­seur de papil­lons, chas­seur de rêves
Ou de poèmes.
 

image_pdfimage_print