Tu es
Sans cesse la même –

Et pour­tant tou­jours neuve –

Comme la grive
Au matin,
Qui s’élance
Dans l’air pur
De l’aurore naissante
Et salue
Le soleil
De son chant éperdu –

Comme tou­jours identique -
Et pourtant
Renou­velée d’aube en aube
Qui se lèvent
Aux champs de
La mémoire,

Oh ! toi qui es
Le calice

Et l’épée -

Et la ronde effrénée
Des loriots
A l’orée     du    crépuscule
Où se forme
La beauté de la Mère!

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