Tu le vois bien
il n’y a que ces murs gris
sur ces chemins cassés
il n’y a plus personne.

ces murs de pier­res sèches
écroulés sous leur poids
qu’une main stu­pide a poussées
au rêve des jardins

et cette terre rouge
adhérant aux souliers
du promeneur perdu
dans ses années d’enfance.
 

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