Tu t’attardes dans ton bal mortifère
À revêtir la plate marée et dormir
Tu t’attardes dans ta prégnance
À te nich­er dans ma mémoire
Tel un enfant, tel une pierre
Tu échanges les serrures
Tu ériges tes miradors
Tu étales tes pâtures
Tu lèves les camps
Et dans mes yeux
Tu t’étends las
Tel un chat
Si noir et
Si pur
 

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