Une lueur, un cri.
Il était une fois un homme sur un banc tou­jours assis
Dans un beau jardin plein de belles fleurs
Tou­jours la, mais son cœur, son âme, son esprit étaient ailleurs
L’homme aux yeux noirs songeait à toutes les belles choses qui l’entouraient
Il avait ce sourire même s’il était si faible et déprimé
Il pen­sait à sa fille Leila qui l’avait quitté
Il pen­sait à l’espoir qui est par­ti sans se souci­er de ce qui peut lui arriver.

Une lueur, un appel
Il appelle sa mère qui est par­tie le jour de sa naissance
L’homme, le vieil­lard appelle ses espérances
Dans un monde infer­nal, il est demeuré seul
Un appel à la belle vie qui est par­tie très loin de son univers froid
La nuit, il a pris l’habitude de se diriger vers l’oubli et jusqu’à l’ivresse il boit.

Un hurlement, un rêve
L’esprit de l’enfant attendait le retour de ses parents
Il voulait être content
Il attendait juste leurs amours
Mais elles sont par­ties  pour toujours
Un départ sans retour.

Une lueur, un cri
L’homme sur un banc tou­jours assis
Il se demandait, pourquoi les fan­tômes du mal ont han­tés sa vie ?
Pourquoi sa vie dans une tem­pête avait  sombré ?
Pourquoi son corps dans cette petite cage sans porte a été enfermé ?

Des lames de sang et des appels
Après la prière, il appelle son unique ciel
Son unique appui, sa seule rai­son, sa vie
Dieu … l’amour, le bon­heur et le fidèle ami
Dieu… Qui n’abandonne personne
Qui pardonne.

Une douce mélodie
Une voix char­mante d’une ravis­sante sirène à l’intérieur du paradis
Son par­fum flot­tait dans l’air
Elle lance son ray­on et le côté ténébreux s’éclaire
Sa voix auda­cieuse a apporté le print­emps à une terre qui souf­frait dans l’obscurité
A l’intérieur du par­adis près de l’arbre inter­dit, elle chantait.

Une lueur, un cri
La nuit, à la mai­son les cierges s’allument
Le sage prend enfin sa plume
Il revient avec sa mémoire en arrière
Ecrivant son enfance et la rivière
Ou tous ses rêves étaient noyés
Noyés.

La lune, le soir, un sourire, des yeux fermés
C’était lui et moi
Un hôpi­tal, une cham­bre blanche et un lit
Il ouvrit ses yeux et il m’a souri
C’était son dernier silence
C’était ma dernière mélodie silencieuse.
 

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