Nous sommes seuls le silence et moi
Les pierres nous regardent la pluie
Sans limite et sans écho monte toujours plus haut
Un peuple d’ombres familières écrase la vallée
Je suis ce voyageur éperdu étourdi de sommeil
Et qui regarde la pierre éternelle on dirait
Qu’elle se souvient mais de quel indéchiffrable
Secret la réponse est là muette et qui circule entre
Les tombes quel étroit chemin quel apaisement
Ce sont les pas des songes ou le sac trop lourd
Du Temps qui se dévide face au soleil froid
Sommes-nous seuls le silence et moi étonnés
D’entendre venir de loin et d’autrefois
Dans le fin brouillard de septembre une voix