Amant
plus jeune cette nuit
que la musique de tes flûtes

écoute
et cambre
au ciel d’airain
où s’at­tarde ta main paume tes lèvres tes genoux
et peut-être ton front car le som­meil est doux

con­tre le temps qui passe
une pen­sée  pour le temps même

écoute
pass­er le vent d’une vieil­lesse sur la terre

Elle va
et vient de loin :
une musique sur la terre .

Sous la voûte étoilée
ou le fouil­lis des bruines
     tu en seras meilleur
 

image_pdfimage_print