Elle est vêtue de longue loyauté.

Assise devant la source, elle est la Vierge blanche que rien n’offusque.

Et je me plaig­nais de tant d’ab­sence ! Je la trou­ve, rece­vant toute chose pour comble de biens, rep­longeant les bras dans cette eau qui tire l’as­saut froid de sa source.

Sou­vent, je tourne le souf­fle vers son vis­age, et l’ange la protège.

Il est l’ange rafraîchissant.

J’ap­proche quelque­fois ses lèvres, et nous écou­tons en nous regar­dant les genoux de la chute fléchir dans les pierres.

« Ne m’en veuillez pas, lui dis-je,  ne m’en veuillez pas : je suis de corps belliqueux. »

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