Avec tout ce
métal
à l’intérieur de toi- aimant
du monde‑, tu
attires mes obturations,
mes bracelets.
Je glisse vers toi, avec
ton marsupium lourd
de pastilles, les
conserves des dommages
subis, à sucer
l’hiver en souvenir :
les lèvres brillantes de
la hache qui sort
de ta bouche.
nkondi
Con tutto quel
metallo che ti è
dentro- calamita
del mondo‑, mi
attrai le otturazioni,
i braccialetti.
Scivolo a te, col
tuo marsupio peso
di pasticche, le
conserve dei torti
subiti, da succhiarsi in
inverno per memoria :
le labbra lucenti di
quell’ascia che t’esce
di bocca.