L’océan n’est pas ren­tré au port
Et les églantiers sont en retard
C’est la crue des cadavres.

Il y a bien une lucarne, là-haut
Mais l’échelle s’est absentée
Et des herbes muettes
Envahissent le chemin.

Il y a bien des hiron­delles, là-haut
Et le tracé invis­i­ble d’un signe
Dess­iné à tire d’ailes
Mais la coulée des orages vacille

Eh bien !
Il en faut du courage, au Dit du Poème
Pour s’emparer encore d’un morceau de monde.

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