Comme une voile grège
dont les fenêtres seraient parties
lais­sant  au ciel une pièce vide

Il est beau le temps de l’été
lorsque s’ avan­cent les nuages  venus de nulle part

Sur la couleur des arbres et des herbes égarées 
près d’une ligne qui serait un chemin
ou un change­ment de terre
on par­le des gestes du jour

Plus tard  on nommera
le souf­fle de minuit
à la halte de la lune

Ils seront nos estimables alliés
par­cou­rus par l’ endurance du météore.

 

 

                            Endurance du météore ( Edi­tions MLD. 2010).

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