DONNÉ PAR LA GRIVE hallucinée,
un frisson traverse le bosquet,
souffle la flamme des fruits-lanternes,
sans troubler l’orée sacrée
où se fend le bois, s’écorce la mort
– où vibre sur l’horizon une aube éternelle.
Là-haut, la lune arrondit les comptes,
scelle des pièces sur les langues collantes.
(Inédit, automne 2012)