Le temps bouillonne dans sa coquille de feu.
Lorsque la terre pressure ses crevasses palpitantes
des vagues de secours repoussent les chaînes
les chaînes de boue que le bon Dieu mit un jour
comme une écorce éternelle
comme une cuve d’où claque
le coup de fouet brûlant
qui endort et réveille au plus profond
au plus obscur
au centre
de la peau argileuse.
Le feu parfois vomit
comme une ruche fendue en deux.
Écorce du temps.
Choix et traduction de l’espagnol (Argentine) par Yves Roullière