Je ne sais qui parle
et qui se tait
D’une somnolence d’algues
Avec dans l’œil un point d’or perpétué
L’odeur est là
De l’été aux pluies royales
et le soir
Tache d’une feuille à l’autre répétée
Tu dors
ou mieux
D’une lente et patiente approche
Dans une coulée d’ailes en ce lieu tu me frôles
Extrait de Le Jardin Lumineux