À vous
clochards célestes
jetés un soir d’hiver
dans les fos­sés de la solitude

À vous
hand­i­capés de l’espoir
pour­suiv­ant les étoiles
sur un char­i­ot de souffrances

À vous
clowns et baladins
aux cos­tumes per­cés de larmes

Le temps n’a pas tout dit
mais cache sous ses grimaces
l’allégresse
du grand soir.
 

image_pdfimage_print