Auprès de l’ar­bre j’ai sen­ti l’air
sur mes paupières
enten­du le vent
frot­tant l’é­corce sèche.

Ses racines font un berceau étrange
pour ma naissance
pour mon som­meil de mousse
et de feuilles mortes.

Ses branch­es s’élèvent aux nuages
jusqu’à moi.

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