Brûle tes vaisseaux d’hiver
Ensevelis tes poches dans les parfaits limons
comme un écolier sort de l’ école
pour revenir
par un chemin de ronces aimées
Reviens où ce qui tremble n’a cessé d’ élargir sa fleur
Reviens jusqu’ au sang
tes lèvres reconnaissant la grande partie du monde
qu’il n’aurait pas fallu quitter
Ici tu chériras le bois mort
Autant que l’ improvisation de l’ eau
par-dessus la flamme
Autant de failles
autant d’ études dans le cartable du jour
toute la mémoire
et les graines qui s’en servent
Tu chériras ce qui est rendu.