Que de fois l’étiquette
berne le contenu
Qui se fie au chant profond
noue ses tripes aux fastes racines

N’aspire pas
à ce qui ne vient pas
ou bien tra­vaille à corps
jusqu’à ce que ça advienne

Som­bres vis­ages fermés
plus qu’il n’est nécessaire
quels mal­heurs couvez-vous
aux caves de la Terre ?

Rude la subsistance
sous le plomb des soucis
mais l’oiseau, le soleil
la main d’ailleurs tendue…

Des moires du jour
sour­dent d’infimes liens
ces espoirs qui se tendent
leur but ren­con­trent en chemin

Ouvre à la chaleur ces gens
qui encore ignorent
quel feu déjà brûle en eux
réchauffes‑y tes craintes
 

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