Cet art, à l’encontre des autres,
Ne s’occupe que de lui-même,
sans  que l’argent s’en mêle.
Au lieu de stat­ues, ses artistes pla­cent sur le socle
Le désir qui s’accroche à eux
Dans les cham­bres moisies
Aux alen­tours de minuit
Et le four­nisseur prend soin des enfants
Pleur­nichards des artistes
Pen­dant qu’eux-mêmes essuient les larmes
De leurs ven­tres mouillés
Par­faite­ment oublieux de leur art
Une fois pratiqué.

 

Traduit par André Mathieu

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