Le tapis de papier que j’ai déroulé
et que j’ai parsemé de fleurs de mots
depuis longtemps pour t’accueillir
est toujours vide
« Ma peinture, ma musique,
mon amour que tu es,
quand comptes-tu
y poser tes pas de velours ? »
Lui ai-je demandé
« Comme Dieu, moi aussi
je suis partout », dit-elle
Mes pages blanches
Se remplissent de poèmes
(traduit par Geetha Ganapathy-Doré)