Les derniers feux du rêve
bordent le chemin
soumise
une femme s’abandonne
la montagne qui s’éreinte
à sauver ce qui reste
contemple ce chiffonnement
cette froissure d’eau forte
et le sang crié
tu contemples les tombes
des enfants désertées
le ciel aboli t’accompagne.
Absent, l’homme te guide
et c’est la solitude !
première parution revue La Traductière n°27, juin 2009