Ils te parlent sans te voir
et te poussent dans le coin sombre
te reprochent les fleurs dans les poèmes
et te somment de regarder en face
la rugueuse réalité
lucre et dévastations maussades féeries
tu les aurais à peine entrevus
ils te somment d’abjurer l’innocence
toi qui restes si peu innocent
qu’aux fleurs tu en appelles