Le Féminin angélique scrute les nuits phosphoriques
Et les clartés lactescentes
Laissant les déités garnir ses délices.
L’attente sature l’atermoiement
La haine amplifie la haine
La rage nectarise les sarments
Et l’obscurité démoniaque traquera son fatum
Les fantômes opaques, errants, mutants, grouillants
Seront incinérés dans les placards de sa mémoire
Et l’Eternel Féminin aréique chérira ses chemins oniriques
Et se rira de la cabale de mâtins en proie à leurs aboiements scrofuleux.
Son cœur gambadera du panache de son âme
Et l’amitié alimentera son euphorie
Et l’amour allaitera l’amour
Et la joie munira ses pralines
Et l’enchantement dégustera ses chatteries
Et l’Eternel Féminin aréique, exilé, harcèlera le soleil de ses incandescences
Pour que le bonheur l’habite de son éternité.