Tant de raisons affleurent aux larmes
Tant d’ur­gences éloignent les corps
Tant de paroles aux caveaux des soldats
La nuque est restée droite pour la clairvoyance
Cha­cun voulait touch­er le siè­cle d’un silence

La fiancée s’est dressée pour l’euphorie
Ses mains effacent du piano un peu de poussière.

 

 

extrait de : Israéliens (bilingue) Édi­tion Stey­matsky 2014, livre de pho­to d’Ax­el Saxe.

 

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