Ombragée par les frêles feuilles vives,
la clô­ture de pierre se dres­sait au soleil, fraîcheur du lichen et
   de la poussière.
Telle quelle, dans mon œil et mon cœur
il me fal­lut l’emporter avec moi et la fondre
pour pos­séder le par­ler des grains, les fig­ures de l’ombre,
l’infini d’un monde que voilà !

 

Zone fron­tière de la démence
où le monde devient ce qu’il est.
La voix des atom­es transperce le cœur d’amour.

Mais per­son­ne ne sup­porte le silence de cet éclatement.
Et nous retournons en arrière. Ici.

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