Elle me parle.

Son sourire ne change pas, qu’­ex­pri­ment force et douceur de sauge.

L’odeur aus­si est de lev­ure de bois vert autour, et ce n’est pas ma las­si­tude seule­ment qui se prosterne.

Je vais venir des vic­toires de son amour pre­mier. Il éclaire le chant hercynien.

Les armes et ma lâcheté, la désunion ne sont pas une honte devant elle qui baisse les yeux, car elle est depuis longtemps à l’œu­vre d’aimer.

Tout autour salu­ent les ombres et le présent repos.

Ain­si, elle livre l’ardeur d’un combat.

Elle m’ac­corde.

Du plus som­bre d’un homme, sa soif est enfin prête, et je m’arme de la patience d’une Vierge.

Décroisant le fes­tin de ses branch­es en fleur, je vais en pro­pos­er à d’autres l’eau discrète.

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