Yin Xiaoyuan, Pteridophora Alberti 萨克森风鸟

Par |2025-09-06T07:24:38+02:00 6 septembre 2025|Catégories : Essais & Chroniques, Yin Xiaoyuan|

Présen­ta­tion et tra­duc­tion de Cécile Oumhani

 

Yin Xiaoyuan, poète mil­i­tante  au sein du mou­ve­ment qu’elle a fondé pour une lit­téra­ture qui tran­scende les gen­res, ani­me aus­si l’EPS  « Ency­clo­pe­dic Poet­ry School », créé par elle en 2017. Elle fédère un groupe dynamique de jeunes poètes chi­nois à l’origine de nom­breuses actions inter­na­tionales,  qui pro­pose de nou­veaux par­a­digmes pour le mélange des gen­res ample­ment ouvert aux cul­tures inter­na­tionales, trans­for­mant  l’écriture par des jux­ta­po­si­tions lin­guis­tiques acro­ba­tiques, l’introduction de sujets sci­en­tifiques inno­vants, de références à des sub-cul­tures var­iées (rock, rap, jeux vidéos…), des emprunts lin­guis­tiques (Yin Xiaoyuan est aus­si poly­glotte et tra­duc­trice) et des thé­ma­tiques his­toriques bous­culées par des  représen­ta­tions éton­nantes et non linéaires de la réal­ité, prom­enant le lecteur d’un loin­tain passé anté-his­torique à des spécu­la­tions sur un futur de science-fiction. 

∗∗∗

Pteri­dopho­ra Alber­ti 萨克森风鸟

Par­a­disi­er du Prince Albert

La faute en reve­nait au vent qui avait dis­per­sé tous les traits tracés au fusain – mais l’Acteur d’Opéra n’a jamais renon­cé à ses longues plumes de faisan (1)

« Il préfère qu’une char­mante jeune fille le prenne et le chérisse, plutôt que de finir dans les tiroirs d’une armoire à plantes médic­i­nales » (2) — le poème de l’orchidée de Xu Wen­chang nous a tou­jours éclairé par la bion­ique : de la neige abon­dante avait le pou­voir de mod­i­fi­er les coor­don­nées de tout, tan­dis que l’altitude au-dessus du niveau de la mer dépendait de l’alignement des continents

On ne devrait jamais con­fon­dre une diva col­orature avec un rôle de guer­rière. Une lanterne tressée de bam­bou est tombée en pous­sière avec le vacarme d’une explo­sion, quand l’automne est venu, de capricieux rayons de lumière se sont échap­pés des couliss­es. Vous n’avez jamais eu besoin d’un trou de ver pour voy­ager à tra­vers l’espace-temps, les auras alen­tour vous trans­portent à tra­vers les cieux et les océans

Un poète qui se tenait à dis­tance des autorités accrochait sa toge académique noire sur la corde de chan­vre vers le vent d’ouest. (3) Il avait fait pass­er sa vie en mode « film muet », si bien que le bruit blanc comme la tein­ture ocre tombait à côté de lui, sans même touch­er ses vêtements

Il a tra­ver­sé la scène des amants sui­cidés : au-dessus il y avait la cime d’un arbre à fumée et à ses pieds un sol nacré. Une voix dans ses écou­teurs l’exhortait. S’il n’arrivait pas à temps, la couleur rose lotus sur ses joues dis­paraî­trait comme les gardénias

Avec la cape nuage de bro­cart à cinq couleurs (4) autour de son cou, il a tournoyé au rythme de la musique de fond d’un Sanx­i­an en bois de rose, dont le mécan­isme acous­tique était telle­ment dif­férent des instru­ments à cordes sumériens, égyp­tiens ou phéni­ciens. Son oreille était attirée par ses touch­es sur le canal de gauche

Intro, le poème d’ouverture, narration :

Le final pro­longé d’un vers réc­ité a déclenché son chant enchanteur, Zéphyr et Éole étaient en dis­cus­sion pen­dant l’interlude : c’était un tel moment quand le soleil lev­ant vert prune n’était pas encore mûr, ou quand les dernières lueurs s’attardaient à l’horizon, comme le chan­tait la riche jeune dame dans « Une pochette de tré­sor brodée » (5) : « Je ne devrais pas hésiter à partager avec cette pau­vre jeune fille, qui pour­ra en béné­fici­er jusqu’à la fin de sa vie ! »

À qui lancera-t-il la pochette ?  Avec toutes ces ven­tous­es de rosée, ces saules pleureurs et ces lancers de manche mys­tiques (6) il lut­tait avec des chances dans la vraie vie

Le compt­able écriv­it sur du papi­er : Suma­tra, l’île de Java et la Papouasie-Nou­velle-Guinée. Il ne sug­géra jamais des bot­tines de com­bat noires

pour pour­suiv­re d’insaisissables ombres, puisqu’elles n’étaient pas aus­si rapi­des que les chaus­sures ailées de Mercure

Il était facile de net­toy­er les don­nées avec du démaquil­lant, puisqu’elles étaient sol­ubles dans la cire de bougie, le fard à joues, le baume et la fumée

Sa voix qui fai­sait écho sur la scène ne s’est jamais tue, lais­sant des cristaux comme des baies, des figues et des abri­cots, on dis­ait qu’ils étaient les pro­jec­tions des choses qu’il avait aimées

La scène était un mirage sans fin et par moments une chauve-souris s’y introduisait

* Le par­a­disi­er du Prince Albert (Pteri­dopho­ra alber­ti) est un oiseau de la famille des oiseaux de par­adis (Par­adis­aei­dae). C’est le seul mem­bre du genre Pteri­dopho­ra. Il est présent dans les forêts de mon­tagne en Nou­velle-Guinée. Pteri­dopho­ra alber­ti est une espèce sex­uelle­ment dimor­phe. Les oiseaux de par­adis par­a­disi­er du Prince Albert mâles adultes ont à peu près vingt-deux cen­timètres de long et pèsent de qua­tre-vingt à qua­tre-vingt-quinze grammes. La tête, la poitrine et le haut du corps sont noirs, avec des plumes irisées qui ressem­blent à des écailles, le dessous de leur corps est jaune chamois. Les ailes ont de grandes tach­es ocres for­mées par la base et les pointes des plumes pri­maires. Les pattes sont gris-brun, le bec est noir avec une ouver­ture, couleur vert d’eau vif. Une tige de plume est deux fois plus longue que le corps de l’oiseau (à peu près cinquante cen­timètres), qui en com­porte de quar­ante à cinquante en forme de dra­peaux qui pren­nent racine der­rière chaque œil. Elles sont bleu vif sur le dessus et rouge-brun sur le dessous.

Clas­si­fi­ca­tion supérieure : Pteridophora

Nom sci­en­tifique : Pteri­dopho­ra alberti

Famille : Oiseau de paradis

Ordre : passereau

Sax­ony Bird-of-paradise

The wind was to blame, for dis­pers­ing all the strokes drawn by charcoal—but Opera Actor nev­er for­sook his long pheas­ant tail feathers

“He prefers to be picked and cher­ished by a charm­ing maid­en, than to end up lying in draw­ers of a herbal med­i­cine pharmacy”—Xu Wen­chang ’s orchid poem always enlight­ened us with bion­ics: heavy snow had the pow­er of mod­i­fy­ing the coor­di­nates of every­thing, while the height-above-sea-lev­el depend­ed on align­ments between the plates

A col­oratu­ra diva should nev­er be con­fused with a female war­rior role. A bam­boo-woven lantern fell to dust with an explod­ing noise when autumn came, capri­cious beams of light fled from back­stage. You nev­er need­ed a worm­hole to trav­el through space-time, the auras around you always car­ry you across heav­ens and oceans

A poet aloof from offi­cial­dom was hang­ing up his black schol­ar gown on the hemp rope in the west wind. He had switched his life to “silent film” mode, so white noise like ochre dye dropped aside with­out even touch­ing his clothes

He crossed the scene of sui­cide lovers: there was the canopy of a smoke tree above, and a pearles­cent floor under his feet. A voice in his ear­buds was urg­ing him. If he failed to arrive on time, the lotus pink on his cheeks would van­ish like gardenias

With the five-col­or bro­cade cloud shoul­ders around his neck, he swirled to the BGM by a rose­wood Sanx­i­an, whose acoustic mech­a­nism was so dif­fer­ent from Sumer­ian, Egypt­ian or Phoeni­cian string instru­ments. His ear was awak­ened by its left-chan­nel hints

Intro, the open­ing poem, spo­ken narrations:

The pro­longed fin­ish of a recit­ed line trig­gered his enchant­i­ng singing, Zephyrus and Aeo­lus were hav­ing an argu­ment in the inter­lude: it was such a moment when the plum-green ris­ing sun was not ripe yet, or when the after­glow was still lin­ger­ing on the hori­zon, as in “An Embroi­dered Trea­sure Pouch” the rich young lady sang: “I should not hes­i­tate to share with this poor maid­en, which may ben­e­fit her all through the rest of her life!”

Who shall he throw the pouch to? With all those dew-cup­ping, weep­ing wil­low and mys­ti­cal sleeve-throw­ing he was wrestling with chances in his real life

The accoun­tant wrote on paper: Suma­tra, Java Island & Papua New Guinea. He nev­er sug­gest­ed black mar­tial boots

for chas­ing the elu­sive shad­ows, since they were not as fast as Mer­cury’s winged shoes

It was easy to cleanse data with make­up remover, as they were resolv­able in can­dle wax, blush­er, balm and smoke

His echo­ing voice on the stage nev­er died down, leav­ing crys­tals like berries, figs and apri­cots, it was said they were pro­jec­tions of things he used to love

The stage was a bound­less mirage, and some­times a bat sneaked in

Poème “Allotropes” lu par l’au­teure, Yin Xiaoyuan, tiré du recueil Cloud Seed­ing Agent. http://www.pinyon-publishing.com/clou…

Notes

(1) Les com­pé­tences de base de l’Opéra de Pékin com­pren­nent des mou­ve­ments de danse et des mou­ve­ments acro­ba­tiques spé­ci­aux pen­dant le chant et la réc­i­ta­tion, ce qui est req­uis de tous les acteurs et toutes les actri­ces. Les com­pé­tences de Lingze com­pren­nent la manip­u­la­tion de deux longues plumes de queue portées sur des casques de guer­ri­er, en les sec­ouant et les bal­ançant. Avec des mou­ve­ments de la tête et du corps, le sec­oue­ment des plumes sert à exprimer des émo­tions comme la sur­prise, la haine, le bon­heur et la légèreté.

(2) Cita­tion du poème “Orchidée” de Xu Wei (1521–1593) (ses noms de cour­toisie étaient Wen­qing et puis Wenchang)

(3) Vers du “Chant de Pipa » de Bai Juyi (appelé aus­si Bo Juyi ou Po Chü‑i ; en chi­nois : 白居易; 772–846), nom de cour­toisie Let­ian (chi­nois : 樂天). Il était un poète chi­nois de renom et un fonc­tion­naire du gou­verne­ment de la dynas­tie Tang. Beau­coup de ses poèmes con­cer­nent sa car­rière ou des obser­va­tions sur la vie quo­ti­di­enne, notam­ment en tant que gou­verneur de trois provinces dif­férentes. Il est devenu célèbre comme auteur de vers écrits dans un style dis­cret, presque ver­nac­u­laire qui était pop­u­laire à tra­vers la Chine, la Corée et le Japon. « Pipa xing », qui a été traduit de dif­férentes façons, comme « Chant de Pipa » ou « Bal­lade du luth », est un poème de la dynas­tie Tang com­posé en 816 par le poète chi­nois Bai Juyi, l’un des plus grands poètes de l’histoire de Chine. Le poème com­prend la descrip­tion d’une séance de pipa lors d’une ren­con­tre for­tu­ite avec un joueur près du fleuve Yangtze.

(4) Yun­jian (云肩, cape nuage) est prin­ci­pale­ment faite de bro­cart en soie et en satin. Elle est sou­vent décorée de qua­tre motifs et faite d’un bro­cart aux couleurs vives. Elle ressem­ble à des nuages qui reflè­tent le soleil après la pluie et à un arc-en-ciel dans un ciel clair. C’est pourquoi on l’appelle cape nuage.

(5) L’opéra de Pékin “Une pochette de tré­sor brodée » : Xue xian­gling, une fille issue d’une famille riche reçut de sa mère une pochette de tré­sor brodée, Suo Lin Lang le jour de son mariage, selon la cou­tume locale pour la nais­sance d’un enfant. Sur le chemin du mariage, il pleu­vait. Quand Xue et sa famille s’abritèrent de la pluie dans le Pavil­lon de Chun Qiu, ils ren­con­trèrent une autre mar­iée, issue d’une famille pau­vre, Zhao Shouzhen qui pleu­rait sur sa sit­u­a­tion mis­érable dans une pau­vre chaise à por­teurs. Par une sorte de sym­pa­thie, Xue présen­ta Suo Lin Lang à la mar­iée Zhao ; puis ils se séparèrent, une fois la pluie arrêtée. Six ans plus tard, Xue fut séparée de sa famille et perdit con­tact avec les siens, à la suite d’inondations qui s’étaient pro­duites à Deng Zhou. Xue déri­va jusqu’à Lai Zhou et y ren­con­tra son ancien servi­teur Hu Po, qui recom­man­da Xue comme femme de cham­bre à la rési­dence de Lu Yuan Wai, une famille for­tunée de Lai Zhou. En s’occupant du fils de Lu Yuan Wai, Tian Lin, Xue sen­tit des sen­ti­ments de tristesse envahir son cœur.  Au même moment, elle retrou­va Suo Lin Nong et pleu­ra de cha­grin en ramas­sant une balle pour l’enfant dans le salon du maître dans un petit pavil­lon et ain­si Xue com­prit que Dame Lu était la mar­iée Zhao d’autrefois. Zhao ques­tion­na Xue sur sa vie et se ren­dit compte que Xue était la femme qui lui avait présen­té Suo Lin Nang pour lui faire l’aumône. Dame Lu retour­na la faveur à Xue et elles dev­in­rent sœurs à la vie et à la mort dans une nou­velle exis­tence nou­velle, faite de bonheur.

(6) Tous sont des gestes de la main à l’Opéra de Pékin.

Présentation de l’auteur

Yin Xiaoyuan

Yin Xiaoyuan(Yīn Xiǎoyuán, “殷晓媛” in Chi­nese) est un poète épique avant-gardiste  et mélant les gen­res,  ain­si qu’un écrivain mul­ti­lingue, fon­da­teur de l’En­cy­clo­pe­dic Poet­ry School (est.2007), ini­ti­a­teur d’un mou­ve­ment d’écri­t­ure qui tran­scende les gen­res,   et rédac­teur en chef de la Déc­la­ra­tion d’écri­t­ure ‘her­maph­ro­dite”, rédac­teur en chef et con­cep­teur visuel de “Ency­clo­pe­dic Poet­ry School AI Paper­cube “(Édi­tion Spé­ciale 10e Anniver­saire),” 12e Anniver­saire Poésie Pho­togra­phie╳ Album Man­u­scrits “et” Annu­aire 2020: Poésie Pho­togra­phie “, réal­isa­teur et con­cep­teur visuel de” 12ème Anniver­saire Poésie Set­Tea Deluxe Gift Set “et” 12th Anniver­sary Com­mem­o­ra­tive Medal­lions ” “. Elle dirige égale­ment “Ency­clo­pe­dic Poet­ry School Cre­ative Writ­ing & Inte­grat­ed Art Work­shop”, dont les mem­bres com­pren­nent des poètes, des écrivains, des dra­maturges, des musi­ciens et des artistes visuels / instal­la­tion / pho­togra­phie / calligraphie.

Yin Xiaoyuan est diplômé de l’U­ni­ver­sité des études inter­na­tionales de Pékin. Elle est mem­bre de l’Association des écrivains de Chine, de l’Association des tra­duc­teurs de Chine et du Poet­ry Insti­tute of Chi­na. Elle a pub­lié 11 livres, dont 5 antholo­gies de poésie: Ephemer­al Mem­o­ries (Dazhong lit­er­a­ture & art pub­lish­ing, 2010), Beyond the Tzolk’in (Chi­na Fed­er­a­tion of Lit­er­ary and Art Pub­lish­ing House, 2013), Avant-garde Tril­o­gy (Tuan­jie Pub­lish­ing House, 2015 ), Agent d’ense­mence­ment des nuages ​​(Ency­clo­pe­dic Poet­ry School ‘10th Anniver­sary Series) (Beiyue Lit­er­a­ture & Art Pub­lish­ing House, 2017), et Cloud Seed­ing Agent (Piny­on Pub­lish­ing, États-Unis); et 6 tra­duc­tions, dont The Ruby in Her Navel (Tsinghua Uni­ver­si­ty Press, 2014) du lau­réat du prix Book­er Bar­ry Unsworth, une tra­duc­tion de l’an­tholo­gie de poésie con­tem­po­raine de poète / artiste new-yorkais Bill Wolak Devenir une riv­ière (New Fer­al, 2018), deux romans de Japon­ais et une antholo­gie de haïku. TVPetrusenko, chef du départe­ment des acqui­si­tions, Bib­lio­thèque nationale de Russie, a qual­i­fié les œuvres de l’En­cy­clo­pe­dic Poet­ry School de “nou­velle ten­dance de la poésie chi­noise con­tem­po­raine” et Glen­nys Reyes Tapia, chef du départe­ment des col­lec­tions, BNPHU, les a décrites comme “un tré­sor bib­li­ographique”. de leur cul­ture (chi­noise) “.

Elle a écrit 18 épopées (ce qui représente un total de 70 000 lignes) et 24 vol­umes de poèmes encyclopédiques.

Ses œuvres ont été écrites en chi­nois, anglais, japon­ais, alle­mand et français et traduites en ital­ien, espag­nol, français, por­tu­gais, gali­cien, finnois, estonien, russe, ben­gali et bul­gare, pub­liées au pays et à l’é­tranger. Elle coopère avec plus de 100 poètes con­tem­po­rains aux États-Unis, au Roy­aume-Uni, en Suède, en Irlande, en Aus­tralie, en Espagne, au Por­tu­gal, en Russie, en Alle­magne, en France, en Fin­lande, au Cana­da, en Argen­tine, au Japon, en Inde, en Estonie, à Cuba, au Hon­duras, en Colom­bie, au Chili, en Bul­gar­ie , Bolivie et Equa­teur, etc.

Elle a voy­agé à tra­vers la Chine par ses pro­pres mon­tagnes dif­fi­ciles, notam­ment le mont Huang, le mont Hua, le mont Heng (Hunan) et le mont Tai, qu’elle a som­més à pied.

 

Epics by Yin Xiaoyuan:

Avant-garde Tril­o­gy (前沿三部曲in Chi­nese):

Nephoretic­u­lum (《云心枢》in Chi­nese)

Polysom­nus (《多相睡眠》in Chinese)

Ennead­i­men­sion­nalite (《九次元》in Chinese)

 

Wind Rose Sede­col­o­gy (风能玫瑰十六传奇in Chinese):

Iki of Bashō, Wabi of Mura­masa (《武芭蕉,雌村正》in Chinese)

Seep­ra­land (《锡璞拉群岛战纪》in Chinese)

Wind Quencher (《止风之心》in Chi­nese)

Hanoi Tow­er (《汉诺塔》in Chinese)

Turkana (《图尔卡纳》in Chinese)

la Byzan­tine(《拜占庭野心》in Chi­nese), 

Dop­pel­ganger Duet(《自他体二重唱》in Chi­nese), 

Lap­land Blood-soaked(《血沃拉普兰》in Chi­nese),

The Space-time Opti­miza­tion Bureau(《时空优化署》in Chi­nese), 

The Dis­ap­pear­ance with­in Ata­ca­ma (《盐湖疑踪》in Chinese),

Twin Flames(《双生火焰》).

 

 

Poèmes choi­sis

Autres lec­tures

Yin Xiaoyuan : Les Mystères d’Elche

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Trois poèmes de Yin Xiaoyuan

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Cécile Oumhani

Poète et roman­cière, Cécile Oumhani a été enseignant-chercheur à l’Université de Paris-Est Créteil. Elle est l’auteur de plusieurs recueils dont Passeurs de rives, Mémoires incon­nues et La ronde des nuages, paru chez La Tête à l’Envers en 2022. Elle a pub­lié plusieurs romans dont L’atelier des Stre­sor, Les racines du man­darinier, ou encore Tunisian Yan­kee chez Elyzad. Elle a reçu le Prix européen fran­coph­o­ne Vir­gile 2014 pour l’ensemble de son œuvre.

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