Quand la réal­ité par­le l’impensable, quand l’imagination obstrue ses pos­si­bles, quand la fuite rat­trape ses per­spec­tives et les met en gar­rots, quelles voix peu­vent pronon­cer encore l’insoumission de l’ÊTRE au silence éter­nel sur son appel ?

Quelles voix sinon celles du poème peu­vent déli­er la mer de ses naufragés, ense­mencer la cen­dre des mots, fon­dus dans la rai­son politique ?

Voix de Nass­er-Edine Boucheqif qui à tra­vers « vois-tu, on mas­sacre nos rêves », nomme ce qui doit être nom­mé, là, main­tenant, du bour­reau et de la vic­time au-dessus  des fron­tières et de l’indicible.                                                                          

Philippe Tancelin, poète, philosophe.

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