La poésie d’Abdellatif Laâbi évolue en fonc­tion du hasard des ren­con­tres et sa dimen­sion nar­ra­tive et dis­cur­sive est imprégnée du réel, du vécu qui est d’abord un voy­age dans l’imaginaire.

C’est une écri­t­ure où l’im­prévu des ren­con­tres est un fac­teur déter­mi­nant qui con­di­tionne sa poésie, ses engagements.

Cette écri­t­ure a su évoluer vers une lib­erté de ton (j’allais dire d’humanisme) au fil des années. Elle est dev­enue nomade, vagabonde où s’égrènent des sen­sa­tions con­fus­es et généreuses qui man­i­fes­tent claire­ment le cri d’une âme pour laque­lle l’humain est le cœur bat­tant et inces­sant d’une  créa­tion poé­tique ouverte à tous les possibles.

Voici un poème en hom­mage à Jean Sénac où s’exprime la parole du passeur-inter­cesseur auprès de ses frères poètes de tous les continents.

 

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