Gérard le Goff, Les chercheurs d’or

Par |2023-11-21T13:29:55+01:00 21 novembre 2023|Catégories : Critiques, Gérard Le Goff|

Le nou­veau livre de Gérard le Goff invite le lecteur à un voy­age poé­tique à tra­vers la lit­téra­ture des XIXème et XXème siè­cles. C’est un hom­mage ren­du aux écrivains français ou d’expression française, à ces « chercheurs d’or » qui, par leur explo­ration de la langue et leur art poé­tique, ont été au fil du temps les ouvreurs de nou­veaux hori­zons et demeurent les maîtres spir­ituels de l’auteur.

Le titre trou­ve son inspi­ra­tion dans l’épitaphe inscrite sur la tombe d’André Bre­ton : « Je cherche l’or du temps ». L’illustration de cou­ver­ture représente la rosace minérale qui orne la sépul­ture : une fig­u­ra­tion de la pierre philosophale.

Gérard le Goff pro­pose 58 évo­ca­tions de poètes « à la manière de », selon une démarche qui nous fait (re)découvrir toute une pléi­ade de grands écrivains. Chaque texte est précédé par un por­trait et par une cita­tion qui annonce un thème à par­tir duquel l’auteur imag­ine une vari­a­tion selon un principe musi­cal. Il s’avère lui-même un maître de la langue et du style.

Les jeunes lecteurs tra­versent ain­si deux siè­cles de lit­téra­ture, d’autres se rap­pel­lent leurs lec­tures et en retrou­vent la nos­tal­gie, con­tents de par­courir à nou­veau le fil poé­tique qui va de Gérard de Ner­val à Alfred de Mus­set, Charles Baude­laire, Lautréa­mont, Théophile Gau­ti­er, de Vic­tor Hugo à Arthur Rim­baud, Paul Ver­laine, Stéphane Mal­lar­mé, Guil­laume Apol­li­naire,  de Max Jacob à Robert Desnos, Paul Élu­ard, Boris Vian, Pierre Reverdy, de Tris­tan Tzara à André Bre­ton, Ray­mond Que­neau, Hen­ri Michaux, René Char, Jean Tardieu, Eugène Guille­vic et Yves Bon­nefoy. À côté de grands noms d’écrivains, on en décou­vre d’autres moins célèbres, qui ont subi les hor­reurs de l’Histoire : Saint-Paul Roux, René Guy Cadou.

Gérard le Goff, Les chercheurs d’or, Édi­tions Stel­la­maris, 2023, 161 p., 20 euros.

C’est un par­cours ini­ti­a­tique à tra­vers cer­tains thèmes dévoilés dans les cita­tions de l’œuvre de ces poètes mais aus­si dans la créa­tion de Gérard le Goff qui les reprend dans ses poèmes et ses pros­es : la vie, l’amour, l’enfance, le bon­heur, le rêve, la mort, la guerre, la haine, le mal, la mal­adie, la tristesse, l’attente ou des motifs tels : le chat, l’oiseau, le ciel, la lune, les nuages, la mer etc.

L’auteur des Chercheurs d’or con­stru­it son livre sur la poly­phonie des voix, d’une part, celles des écrivains d’un temps révolu, d’autre part, sa pro­pre voix lyrique ou en prose qui rend hom­mage à ceux qui sont restés des repères dans l’histoire de la lit­téra­ture française. Il sait bien adapter son style à ceux des poètes évo­qués, nous faire ressen­tir en quelque sorte l’empreinte de leur créa­tion, un cer­tain air de leur temps. Il nous offre aus­si des notes explica­tives à la fin de ses textes en prose pour nous livr­er des aspects moins con­nus de leur vie et de l’histoire des lieux.

Gérard le Goff est simul­tané­ment graphiste, poète, prosa­teur, par­fois his­to­rien et biographe. Il con­naît à fond leur œuvre, leur vie, leur cor­re­spon­dance, les doc­u­ments qui les con­cer­nent, les jour­naux qui en par­lent, les bavardages, les expo­si­tions anniver­saires, les supercheries lit­téraires, autant de sources d’inspiration pour lui. Ses textes pren­nent la forme d’un poème, d’un réc­it, d’une let­tre imag­i­naire, d’une entre­vue. À titre d’exemple, la let­tre d’Antonin Artaud adressée à son psy­chi­a­tre pour lui reprocher d’être traité de déli­rant et de malade men­tal, quand il ne fait que con­fess­er ses états mys­tiques dans ses man­u­scrits. L’entrevue imag­i­naire d’un jour­nal­iste avec Louis Aragon devient le pré­texte à livr­er aux lecteurs sa biogra­phie et de rap­pel­er son sou­tien à Staline ain­si que cer­taines de ses dérives exis­ten­tielles. 

On saisit bien le côté ironique, per­si­flant de l’auteur, son humour dis­cret, mais aus­si son pen­chant pour le mys­tère, le fan­tas­tique, le mélange de réel et d’onirisme, le por­trait et la descrip­tion des lieux. La réal­ité quo­ti­di­enne hor­ri­fi­ante se pro­longe dans le cauchemar pour évo­quer « le mal qui s’insurge con­tre le bien » dans la  vari­a­tion sur le thème de Lautréa­mont (Vers d’amour et de haine). Il s’amuse à écrire le poème Posa­da à la manière de Blaise Cen­drars, en pra­ti­quant un col­lage d’extraits de la prose de Gus­tave le Rouge.

Il faut ajouter aus­si la pas­sion pour le dessin de Gérard le Goff. Les 58 por­traits réal­isés au cray­on et à l’encre, au regard si vif qu’ils sem­blent nous regarder depuis le passé durant notre lecture.

Présentation de l’auteur

Gérard Le Goff

Né en 1953, à Toulon, Gérard Le Goff, après l’obtention d’une maîtrise-ès-let­tres à l’Université de Haute-Bre­­tagne, effectue toute sa car­rière pro­fes­sion­nelle au sein de l’Education nationale dans les académies de Caen et de Rennes ; il a été suc­ces­sive­ment : enseignant, cadre admin­is­tratif et con­seiller en for­ma­tion continue.
Il écrit depuis l’adolescence mais ne cherche pas à pub­li­er. Désor­mais à la retraite, il entre­prend de met­tre de l’ordre dans ses nom­breux man­u­scrits, tout en reprenant une activ­ité d’écriture. Il tra­vaille en par­al­lèle la pein­ture et le dessin au sein d’une association.
Ses pre­miers textes parais­sent dans la revue Haies Vives en 2017. Puis dans d’autres pub­li­ca­tions : Le Cap­i­tal des Mots (2018, 2019, 2020), Fes­ti­val Per­ma­nent des Mots (2018), Tra­ver­sées (2019) et à nou­veau dans Haies Vives (2019, 2020)
S’en suiv­ent l’édition de plusieurs recueils de poésie aux édi­tions Encres Vives et Tra­ver­sées, d’un roman et d’un recueil de nouvelles.

 

Poésie :

Cahi­er de songes — Edi­tions Encres Vives (sep­tem­bre 2018).
De l’inachèvement des jours — Edi­tions Encres Vives (octo­bre 2018).
L’arrière-pays n’existe pas — Edi­tions Encres Vives (décem­bre 2018).
Inter­mède véni­tien - Edi­tions Encres Vives (févri­er 2019).
Pas­sants — Edi­tions Encres Vives (avril 2019).
Le reste du peu — Edi­tions Encres Vives (juin 2019).
La note verte — Edi­tions Encres Vives (décem­bre 2019).
Sim­ples suivi de Par qua­tre chemins — Edi­tions Encres Vives (décem­bre 2019).
Arse­nal des eaux — Edi­tions Encres Vives (jan­vi­er 2020).
L’orée du monde — Edi­tions Tra­ver­sées (jan­vi­er 2020).
L’élégance de l’oubli - Edi­tions Encres Vives (novem­bre 2020).
Brisées — Edi­tions Encres Vives (décem­bre 2021).
La cité chimérique — Edi­tions Encres Vives (jan­vi­er 2022).

Prose :

Argam, roman — Edi­tions Chloé des Lys (novem­bre 2019).
Tra­jec­toires tron­quées, nou­velles- Edi­tions Stel­la­maris (mai 2020).
La rai­son des absents, roman- Edi­tions Stel­la­maris (avril 2022).

Publi­ca­tions en revues :

Poésie :

Revue Haies Vives N°5 (sep­tem­bre 2017).
Revue Haies Vives N°7 (sep­tem­bre 2019).
Revue Haies Vives N°8 (sep­tem­bre 2020).
Revue Haies Vives N°9 (sep­tem­bre 2021).
Revue Haies Vives N°10 (sep­tem­bre 2022).
Revue Fes­ti­val Per­ma­nent des Mots (FPM) N° 18 (mars 2018).
Revue Fes­ti­val Per­ma­nent des Mots (FPM) N° 20 (sep­tem­bre 2018).
Revue Le Cap­i­tal des Mots — Eric Dubois (revue en ligne) (novem­bre 2018, décem­bre 2018, jan­vi­er 2019, févri­er 2019, avril 2019, novem­bre 2019, décem­bre 2019, jan­vi­er 2020, févri­er 2020, mars 2020, avril 2020 & mai 2020.
Revue Poésie Mag — Eric Dubois (revue en ligne) (novem­bre 2020).
Revue Tra­ver­sées N°98 (avril 2021).
Revue Recours au poème (en ligne) (N° 213 mars-avril 2022).

Prose :

Revue Tra­ver­sées N°90 (mars 2019).

Cri­tique :

Revue Tra­ver­sées (en ligne) (août 2020) : Gol­go­tha de Claude Luezior.
Revue Tra­ver­sées (en ligne) (novem­bre 2020) : Angèle Van­nier, la tra­ver­sée ardente de la nuit de Dominique Bod­in & Françoise Coty.
Revue Tra­ver­sées (en ligne) (mai 2021) : Au milieu du gué (Attes­ta­to) de Giu­liano Ladolfi.
Revue Tra­ver­sées (en ligne) (sep­tem­bre 2021) : Ini­tiale de Lieven Callant.
Revue Tra­ver­sées (en ligne) (mars 2022) : Ensoleille­ments au cœur du silence de Sonia Elvi­reanu.
Revue Tra­ver­sées (en ligne) (août 2022) : Sur les franges de l’essentiel suivi de Ecri­t­ures de Claude Luezior.
Revue Recours au poème (en ligne) (N° 206 jan­vi­er-févri­er 2021) : Le chant de la mer à l’ombre du héron cen­dré de Sonia Elvire­anu.
Revue Recours au poème (en ligne) (N° 207 mars-avril 2021) : Un Ancien Tes­ta­ment déluge de vio­lence de Claude Luezior ; Epître au silence de Claude Luezior.
Revue Couleurs Poésie 2 — Jean Dornac (en ligne) (jan­vi­er 2021) : Le souf­fle du ciel de Sonia Elvireanu.

Sur l’auteur :

Les belles phras­es d’Eric Allard, Mon­des fran­coph­o­nes, Babe­lio, Tra­ver­sées, Site de l’AREW, Couleur poésie, Recours au poème…

Autres lec­tures

Gérard le Goff, Les chercheurs d’or

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Sonia Elvireanu

Sonia Elvire­anu : poète, roman­cière, cri­tique, essay­iste, tra­duc­trice, ani­ma­trice cul­turelle, pro­fesseur de français asso­cié à l’Université Tech­nique de Cluj-Napoca, l’Université « 1 Decem­brie 1918 » d’Alba Iulia, Fon­da­tion uni­ver­si­taire « AISTEDA » de Bucarest, fil­iale Alba Iulia ; pro­fesseur au Col­lège Nation­al « Horea, Cloş­ca şi Crişan » à sec­tions bilingues roumain-français. Affil­i­a­tions : Union des Écrivains de Roumanie, Cen­tre de Recherche de l’Imaginaire « Specu­lum », Cen­tre de Recherch­es Philologiques pour le Dia­logue Mul­ti­cul­turel de l’Université « 1 Decem­brie 1918 » d’Alba Iulia, Fédéra­tion Inter­na­tionale des Pro­fesseurs de Français (FIPF), Mai­son de la Cul­ture Naji Naa­man de Liban, Asso­ci­a­tion fran­co-roumaine AMI Alba Iulia, Asso­ci­a­tion cul­turelle Sem­per Artes Iași. Bours­es européennes : Paris (2011), Stras­bourg (2007), Besançon (2005), Paris (2003). Coor­di­na­tion de pro­jets lit­téraires inter­na­tionaux, nationaux et régionaux. Par­tic­i­pa­tion aux Con­grès mon­di­aux et européens de la Fédéra­tion Inter­na­tionale des Pro­fesseurs de Français : Paris, Vienne, Québec, Athènes, Prague. Organ­isatrice d’événements : 8 édi­tions des Journées de la fran­coph­o­nie à Alba Iulia. Livres pub­liés : Poésie Le chant de la mer à l’ombre du héron cen­dré, Paris, L’Harmattan, 2020 (Diplôme d’honneur, 2020, Société des Poètes Français, Paris, France ; Prix d’honneur, 2021, Académie poé­tique et lit­téraire de Provence, France; Le Prix de l’Année 2021, Roumanie). Le souf­fle du ciel, l’Harmattan, 2019 (Prix Jacques Viesvil, 2019, Société des Poètes Français, Paris, France). Les mur­mures de la lumière, Ars Lon­ga, 2019 (Prix de créa­tiv­ité Naji Naa­man, 2019, Liban). Le silence d’entre les neiges, L’Harmattan, 2018 (lau­réat du Grand con­cours du Monde fran­coph­o­ne, 2019, France). Les ombres de l’arc-en-ciel, Ars Lon­ga, 2016 (Prix de poésie « Aron Cotruş » 2017). À tra­vers des regards de nénuphars, Bucureşti, eLit­er­atu­ra, 2015. Entre le Lev­ant et le Couchant, Ars Lon­ga, 2014. La soli­tude de l’iris, Ima­go, 2013. Au-delà des larmes, Ima­go, 2011. Temps pour deux, Gens lati­na, 2010. Romans Le brouil­lard, Ars Lon­ga, 2019. Méta­mor­phose, Ars Lon­ga, 2015 (Prix de début en roman « Le voyageur », 2016). Essais et cri­tiques Au fil d’Ariane, Ars Lon­ga, 2017 (sélec­tion­né pour le livre de l’année). Ion Vinea, Cent et une poésies, Edi­tu­ra Acad­e­miei Române, 2018. Rod­i­ca Bra­ga : la représen­ta­tion de l’intériorité, eLit­er­atu­ra, 2015 (Prix de mono­gra­phie lit­téraire, 2016). Le vis­age som­bre de Ianus, Tipo Moldo­va, 2013 (Prix d’essai, 2014). Gabriel Pleşea, Une per­spec­tive sur l’exil roumain, Ima­go, 2012. Le retour de l’exil dans le roman « L’Ignorance » de Milan Kun­dera, Aeter­ni­tas, 2011. À l’ombre des mots, Ima­go, 2011 (Prix de cri­tique lit­téraire, 2012). Livres pour enfants : Piu dans mon jardin, Ars Lon­ga, 2020. Măruţ et Zmeuri­ca, Ars Lon­ga, 2020. Tra­duc­tions du français en roumain Yves Namur, La tristesse du figu­ier, Şcoala Arde­leană, 2022. Giu­liano Ladolfi, J’atteste la présence Ars Lon­ga, 2022. Giu­liano Ladolfi, Au milieu du gué, Ars Lon­ga, 2021. Michel Her­land, Tropiques et Mis­erere, Ars Lon­ga, 2020 (Prix d’honneur Naji Naa­man 2020, Liban). Yves Namur, La tristesse du figu­ier, Şcoala Arde­leană, 2022. Mar­i­lyne Bertonci­ni, Wan­da Mihuleac, Sable, Ars Lon­ga, 2019. Patrick Devaux, Tant de bon­heur à ren­dre aux fleurs, Le Coudri­er, 2019. Michel Ducobu, Siège sage, Qua­trains pour la médi­ta­tions, Ars Lon­ga, 2015. Denis Emorine, De toute éter­nité, Ars Lon­ga, 2015 (Prix de tra­duc­tion, 2016) Tra­duc­tions du roumain en français Sil­viu, Mihăilă, Le bal­anci­er amoureux, Ars Lon­ga, 2020. Eva dans la galax­ie des couleurs, Ars Lon­ga, 2019. Mar­i­an Drăghi­ci, lumière, douce­ment, Paris, L’Harmattan, 2018 (Prix d’honneur Naji Naa­man, 2020, Liban ; Prix d’honneur 2021, Académie poé­tique et lit­téraire de Provence, France). José Maria Paz Gago, Manuel pour séduire les princess­es, Skop­je, Poet­i­ki, 2010. Livres de l’auteur traduits en ital­ien et en anglais : Ensoleille­ments au cœur du silence/ Scin­til­lii nei cuore del silen­zio. Tra­duc­tion de Giu­liano Ladolfi, Giu­liano Ladolfi Edi­tore, 2021. Il can­to del mare all’ombra dell’airone ciner­i­no. Tra­duc­tion de Giu­liano Ladolfi, Giu­liano Ladolfi Edi­tore, 2021. Chirpy in my gar­den. Traduit en anglais par Cristi­na Ele­na Saf­ta, Ars Lon­ga, 2021. Prix : Diplôme d’honneur 2020 (Société des Poètes Français, Paris, France), Prix d’honneur 2021 (Académie poé­tique et lit­téraire de Provence, France), Prix Le livre de l’Année 2021 (Union des Écrivains de Roumanie) pour Le chant de la mer à l’ombre du héron cen­dré ; Prix Jacques Viesvil, Paris, 2019 : Le souf­fle du ciel (Société des Poètes Français, Paris, France) ; Prix Naji Naa­man de créa­tiv­ité, 2019 (Mai­son de la Cul­ture « Naji Naa­man », Liban) pour Les mur­mures de la lumière ; Diplôme de haute valeur lit­téraire, Lau­réate du Grand con­cours du Monde fran­coph­o­ne 2019 (Académie poé­tique et lit­téraire de Provence, France) pour Le silence d’entre les neiges ; Prix « Aron Cotruş » ex aequo 2017 (Union des Écrivains de Roumanie) pour Les ombres de l’arc-en-ciel ; Prix de tra­duc­tion 2016 (Union des Écrivains de Roumanie) pour De toute éter­nité de Denis Emorine; Prix « Le voyageur » 2015, début en roman (Union des Écrivains de Roumanie) pour Méta­mor­phose; Prix de mono­gra­phie lit­téraire 2015 (Union des Écrivains de Roumanie) pour Rod­i­ca Bra­ga- la représen­ta­tion de l’intériorité; Prix de l’essai lit­téraire 2014 (Union des Écrivains de Roumanie) pour Le vis­age som­bre de Ianus; Prix de cri­tique lit­téraire 2012 (Union des Écrivains de Roumanie) pour À l’ombre des mots; Pre­mier prix de lit­téra­ture com­parée au con­cours « La Bel­gique romane », Brux­elles, 2006 ; Pre­mier Prix de tra­duc­tion au Fes­ti­val inter­na­tion­al « L. Bla­ga », Sebeş, 2008 ; IVe place pour la créa­tion en prose au con­cours « Le Tour du monde en 80 textes », Paris, 2004. Présence en antholo­gies : Hommes et cages, Ars Lon­ga, 2020; Mario Sel­vag­gio, La route de la poésie et de la lumière, Paris, Aga et l’Harmattan, 2019; Liens et entrelacs, Varso­vie, 2018; O lim­bă, un neam, Târ­gov­işte, 2018; Gio­van­ni Dotoli, Encar­nación Med­i­na Arjona, Mario Sel­vag­gio, Entre ciel et terre, L’olivier en vers. Antholo­gie poé­tique, Roma, Edi­zioni Uni­ver­si­tarie Romani, 2017; Primă­vara metaforelor, Galaţi, Edi­tu­ra InfoRa­pArt, 2015; Antologi­ile revis­tei Sin­gur. Poezie, Târ­gov­işte, Ed. Sin­gur, 2014; Antologi­ile revis­tei Sin­gur. Proză, Târ­gov­işte, Ed. Sin­gur, 2014; Lau­renţiu Bădi­cioiu, Romeo şi Juli­eta la Mizil. Antholo­gie de poezie şi epi­gramă, Bucureşti, RBA Media, 2012; Eu scriu. Antolo­gie de ver­suri, Alba Iulia, Gens lati­na, 2010. En vol­umes col­lec­tifs (sélec­tion): Vin­tilă Horia, Un gân­di­tor pen­tru mile­ni­ul trei (2017), Imag­i­nar, iden­ti­tate şi alter­i­tate în lit­er­atură (2017), Mit, muz­ică, rit­u­al. Abor­dări din per­spec­ti­va lit­er­a­turii com­para­te (2016), Mit, basm, leg­endă. Mutaţii ale nucle­elor nar­a­tive (2015), Nor­man Manea, Departe şi aproape (2014), Imag­i­nar şi iluzie (2012), Studii uman­iste şi per­spec­tive inter­cul­tur­al (2011), Com­mu­ni­quer, échang­er, col­la­bor­er en français dans l’espace méditer­ranien et balka­nique (Athènes, 2011), De la cor­pul imag­i­nat la cor­pul reprezen­tat (2010), Faire vivre les iden­tités fran­coph­o­nes. Actes du 12‑e con­grès mon­di­al de la FIPF, Québec 2008 (Krakow, 2009), Pro­ceed­ing The First Inter­na­tion­al Con­fer­ence on Lin­guis­tic and Inter­cul­tur­al Edu­ca­tion (2008), Le français, une langue qui fait la dif­férence. Actes du pre­mier Con­grès européen de la FIPF, Vienne 2006, (Krakow, 2008), Eval­u­are alter­na­tivă (2005), Metodele gândirii crit­ice (2004). Présence en dic­tio­n­naires et his­toires de la lit­téra­ture roumaine con­tem­po­raine : Ioan Hol­ban (coord.), Un dicţionar al scri­ito­rilor români con­tem­po­rani, Iaşi, Tipo Moldo­va, 2016, vol. IV; Iri­na Petraş, Scri­itori ai Tran­sil­vaniei. Dicionar crit­ic ilus­trat, Cluj-Napoca, Edi­tu­ra Edi­tu­ra Eikon, Cluj-Napoca, 2014; Dicţionar-Almanah al Scri­ito­rilor din Fil­iala Alba-Hune­doara a Uni­u­nii Scri­ito­rilor din Româ­nia, Sebeş, Edi­tu­ra Emma Books, 2016 ; O alt­fel de isto­rie a lit­er­a­turii române con­tem­po­rane, Ed. Sin­gur, Târ­gov­işte, 2013. Poésie, prose, essais, recen­sions et chroniques, tra­duc­tions en revues lit­teraires : Con­cer­to pour marées et silence, Poésie Pre­mière, Ver­so, Fran­copo­lis, Recours au poème, Tra­ver­sées, Mon­des fran­coph­o­nes, Tric-trac, Rup­katha, Dia­logues et cul­tures, Viaţa românească, Româ­nia lit­er­ară, Luceafărul de dimineaţă, Con­vor­biri lit­er­are, Vatra, Famil­ia, Euphori­on, Tri­buna, Apos­trof, Neu­ma, Cai­ete sil­vane, Argeş, Ver­so, Cai­etele Echi­nox, Bucov­ina lit­er­ară, Nord lit­er­ar, Annales Uni­ver­si­tatis Apu­len­sis, Boe­ma, Baaadul lit­er­ar, Gând româ­nesc, Pietrele Doam­nei, Théorie et Pra­tique, Nou­velle Approche du français, Uni­ver­sul cat­e­drei, Glasul, Claviaturi.

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