Saïdeh Pakravan

Par | 16 juin 2013|Catégories : Chroniques|

Le matin, je cours. Dans la rue, au Lux­em­bourg, sur les boule­vards autour de chez moi, je croise des pas­sants ou j’en dépasse, qui vont par paires ou à plusieurs. D’autres sont seuls mais sou­vent au télé­phone. J’attrape ain­si au vol des phras­es ou des bribes de phrase. Cer­taines m’intriguent, m’amusent, m’interpellent ou évo­quent des images. Elles me don­nent par­fois envie de pour­suiv­re ce qu’elles ont déclenché. Je me laisse aller au gré des mots, je me retrou­ve avec un poème, puis d’autres, nés de ce que j’ai enten­du ce matin.

Donc, pour chaque poème, la phrase en italiques est celle que j’ai enten­due, la suite ce qui s’en inspire. Une ou deux fois, le poème racon­te plutôt le déroule­ment de la scène suiv­ant la phrase.

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Saïdeh Pakravan

Par | 16 juin 2013|Catégories : Blog|

Saïdeh Pakra­van, née en Iran, est de cul­ture française mais égale­ment irani­enne et anglo-sax­onne. Ses nou­velles et poèmes ont été pub­liés dans divers mag­a­zines lit­téraires anglais et améri­cains. Un pre­mier roman paru en feuil­leton, Celle qui rêvait, a été suivi de plusieurs ouvrages en anglais : un recueil de nou­velles (The Arrest of Hov­ey­da: Sto­ries of the Iran­ian Rev­o­lu­tion), le roman Aza­di, Protest in the Streets of Téhéran (dont la tra­duc­tion française cherche un édi­teur et la tra­duc­tion per­sane paraît sur un blog) et tout récem­ment le roman Truce. Elle est lau­réate de plusieurs récom­pens­es, dont le prix F. Scott Fitzger­ald Award, et de nom­i­na­tions pour Best Amer­i­can Essays and le prix Push­cart. En tant que cri­tique de films, elle col­la­bore au site screencomment.com et tient la rubrique de lit­téra­ture étrangère sur le site ecrits-vains.com

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