ANA BLANDIANA

Par | 18 mai 2014|Catégories : Chroniques|

9 poèmes inédits en français, choi­sis et traduits par Dana Shish­man­ian, que Recours au Poème remer­cie chaleureusement.

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Ana Blandiana

Par | 18 mai 2014|Catégories : Blog|

Poète, essay­iste, nou­vel­liste, roman­cière, engagée dans la sauve­g­arde de la mémoire des vic­times du com­mu­nisme en Roumanie, Ana Blandi­ana est une grande fig­ure de la lit­téra­ture roumaine con­tem­po­raine, tant par la valeur excep­tion­nelle de son œuvre que par sa personnalité.

Les livres d’Ana Blandi­ana sont traduits dans de nom­breuses langues (alle­mand, anglais, hol­landais, ital­ien, espag­nol, por­tu­gais, serbe, slovène, bul­gare, russe, albanais, hon­grois, polon­ais, sué­dois, norvégien, let­tone, estonien, hébreux).

Elle a reçu de nom­breux prix lit­téraires en Roumanie et en Europe (dont le prix Herder, Vienne, 1982, Camaiore, Ital­ie, 2005, le prix inter­na­tion­al de la ville d’Aquila, Ital­ie, 2007).

C’est Jean-Pierre Ros­nay qui l’a fait con­naître  aux ama­teurs de poésie en France, dès 1967 et ensuite, à tra­vers l’An­tholo­gie du Club des Poètes en 1976, et lors du pre­mier Fes­ti­val Inter­na­tion­al de Poésie organ­isé par le Club des poètes, en 1978. Plus récem­ment, le pub­lic français a pu pren­dre con­nais­sance de son par­cours lit­téraire et civique au tra­vers d’un entre­tien dans Notre Europe n°10, Octo­bre 2008. Enfin, elle était l’une des fig­ures de proue de la lit­téra­ture roumaine con­tem­po­raine présentes au Salon du livre de Paris en mars 2013, où elle a ani­mé une ren­con­tre « Poésie et mémoire » et a par­ticipé à des tables rondes.

Ana Blandi­ana reste néan­moins rel­a­tive­ment peu con­nue dans le monde lit­téraire fran­coph­o­ne, en tout cas, pas au niveau où son œuvre devrait la situer. 

 

Sa bib­li­ogra­phie en français :

Dans Quinze poètes roumains, choi­sis par Dumitru Tsepe­neag, Belin, Paris, 1990.

Étoile de proie, poèmes traduits par Hélène Lenz, éd. Les ate­liers du Tayrac, Saint-Jean-de-Bru­el, 1991.

L’église fan­tôme, éd. Syros-Alter­na­tives, Paris, 1992.

L’architecture des vagues, traduit par Hélène Lenz, éd. Les ate­liers du Tayrac, Saint-Jean-de-Bru­el, 1995.

Clair de mort, traduit par Gérard Bayo, éd. Librairie Bleue, Troyes, 1996.

Autre­fois les arbres avaient des yeux, antholo­gie (1964–2004). Pré­face, bio­bib­li­ogra­phie, sélec­tion et tra­duc­tion du roumain  par Luiza Palan­ci­uc, éd. Cahiers Bleus / Librairie Bleue, Troyes, 2005.

Le Tiroir aux applaud­isse­ments, Chapitre 21, traduit par Hélène Lenz, in Douze écrivains roumains, Antholo­gie Les Belles Etrangères, éd. L’Inventaire, 2005.

Frag­men­tar­i­um, Paris-Bucarest, Edi­tions Liter­Net, Col­lec­tion PONTIS, édi­tion bilingue (roumain-français), Sélec­tion, tra­duc­tion du roumain et post­face par Luiza Palan­ci­uc, 2005, 288 p. (livre télécharge­able gra­tu­ite­ment à adresse : http://editura.liternet.ro/)

Les saisons, nou­velles traduites par Muriel Jol­lis-Dim­itriu, éd. Le Vis­age vert, 2013.

… et sur le Net : 

Le poème Élégie du matin, choix de Jean-Pierre Ros­nay pour le Club des poètes, 1967.

Une ving­taine de poèmes extraits de l’anthologie Autre­fois les arbres avaient des yeux de Luiza Palan­ci­uc, 2005.

Qua­tre autres poèmes de cette même antholo­gie, sur Fran­copo­lis, mars 2013. 

Ana Blandi­ana, frag­ment de roman, Ser­tarul cu aplauze / Le Tiroir aux applaud­isse­ments, tra­duc­tion du roumain par Dana Shish­man­ian, sur Fran­copo­lis, mars 2013.

Arti­cles récents en français :

ANA BLANDIANA ou « la patrie A4 », par Dana Shish­man­ian, sur Fran­copo­lis, mars 2013.

Poly­phonies fan­tas­tiques. Ana Blandi­ana, Les saisons. Traduit du roumain par Muriel Jol­lis-Dim­itriu, Le Vis­age Vert, 2013, par Jean-Pierre Lon­gre, sur son blog, 15 avril 2013. 

Ana Blandi­ana — Une lumière dans les ténèbres , par Jacques Décréau, sur La pierre et le sel, juin 2013.

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