Aman­dine Marem­bert et Romain Fusti­er sont poètes, ils sont aus­si édi­teurs à Montluçon de la revue Con­tre-Allées. Ils œuvrent inlass­able­ment depuis 1998 à faire décou­vrir la poésie et les poètes contemporains.

Le numéro 49 de cette revue hon­ore plus par­ti­c­ulière­ment Chris­tiane Vescham­bre, poète qui ne cesse de s’in­ter­roger sur l’acte d’écrire. “on dis­ait : / écrire sauve / là où on n’écrit pas / on était per­du / con­damné / / mais écrire ne sert (à) rien / de rien n’est le servi­teur / (l’in­stru­ment) / / ne se met pas à votre écoute / est tou­jours là / où on n’écrit pas”

Valérie Lin­der a illus­tré la pre­mière page en inter­pré­tant avec sen­si­bil­ité les mots de Chris­tiane Veschambre.

Mais cette revue ouvre égale­ment ses pages à des auteurs recon­nus car ayant pub­lié chez des édi­teurs exigeants tels Isabelle Sauvage, Les Lieux-Dits, Tara­buste, Le Cas­tor Astral, etc. Elle inter­roge aus­si des poètes avec cette ques­tion exis­ten­tielle unique : La poésie vous aide-t-elle à vivre ? Dans ce numéro c’est Hen­ri Droguet et Nim­rod qui s’y attellent…

Con­tre-Allées per­met égale­ment de décou­vrir des édi­teurs de poésie con­tem­po­raine. Dans ce numéro, Pierre Manuel présente ses édi­tions Mérid­i­anes de Mont­pel­li­er. Il est bon de don­ner de la vis­i­bil­ité à ces édi­teurs qui œuvrent dans la dis­cré­tion et la mod­estie pour dif­fuser les auteurices de poésie loin du cirque médi­a­tique des best-sellers.

 

La poésie est vivante, elle se renou­velle, elle est mod­erne. Les revues sont une source de belles décou­vertes pour qui aiment les mots. Loin des autoroutes du livre que sont les grandes sur­faces, venez arpen­ter les con­tre-allées et petits chemins qui mènent à la poésie.

 

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