Paul Verlaine, Nos Ardennes

Par |2023-03-20T09:26:48+01:00 19 mars 2023|Catégories : Critiques, Paul Verlaine|

Voici un Ver­laine inédit dans la peau d’un « excur­sion­niste », comme il le dit lui-même, et qui ressem­ble fort, pour l’occasion, à un guide de tourisme. Le poète nous dit son amour des Ardennes qui, à ses yeux, « présen­tent à l’observateur ou même au sim­ple touriste toutes les qual­ités et toutes les richess­es de la terre et de l’âme français­es ». Il l’affirme dans une série de six arti­cles pub­liés en 1882 et 1883 dans Le Cour­ri­er des Ardennes et aujourd’hui réédités.

 

On sait ce qui lie le Lor­rain Paul Ver­laine (né à Metz en 1844) au mas­sif des Ardennes. Il y a, avant tout, son aven­ture orageuse avec l’Ardennais Rim­baud orig­i­naire de Charleville. Mais on sait moins que son père était orig­i­naire des Ardennes belges. C’est là que le jeune Ver­laine pas­sa sou­vent, chez une tante, des vacances d’été. Puis il y eut son emploi de répéti­teur dans un col­lège de Rethel où il se prit d’affection pour un élève orig­i­naire de Juni­ville. C’est dans cette com­mune qu’il rési­da de 1880 à 1882 et entre­prit la rédac­tion d’articles pour Le Cour­ri­er des Ardennes. 

Ver­laine nous entraîne dans les pays de Rethel et de Vouziers. Et, bien sûr, il nous par­le longue­ment de Juni­ville « avec sa riv­ière bien nom­mée (La Retourne) qui l’enveloppe de ses mille replis et son bois de peu­pli­ers pleins de ruis­se­lets, d’air pur et de doux ram­ages ». Il le recon­naît : « Je me suis éten­du un peu sans doute sur Juni­ville mais j’y ai longtemps vécu, y lais­sant les bribes de ma des­tinée, et j’éprouve un mélan­col­ique plaisir à en par­ler trop ».

Le poète excur­sion­niste nous racon­te ses Ardennes par monts et par vaux. Des local­ités qui fleurent bon le ter­roir s’illuminent sous sa plume : Tagnon, Neu­flize, Alin­court, Big­ni­court, le Mes­nil-Annelle, Perthes, Sor­bon… Il a un mot pour cha­cune. Ici une « église de craie », là un « vil­lage de pure cul­ture », Ailleurs « des toits rouges et noirs », plus loin « un clocher illus­tre et des chem­inées pittoresques »…

Paul Ver­laine, Nos Ardennes, La Part Com­mune, 50 pages, 6,50 euros.

Par­fois (rarement),  il se désole en par­courant, dans le Vouzi­nois, une cam­pagne « bien plate, bien laide, dis­ons-le, quoi ? Pas un arbre ». Ver­laine est à l’affût. Il peut se désol­er mais il con­tem­ple avant tout. Les sens en éveil. La vue, mais aus­si l’ouïe. Ain­si est-il par­ti­c­ulière­ment sen­si­ble aux par­lers locaux. « Au Châtelet et à Juni­ville, par exem­ple, le français, suff­isam­ment cor­rect, traîne à la nor­mande (…) Et dès Coulommes com­men­cent les patois, légers encore, pour se ren­forcer de lieue en lieue vers le Nord et l’Ouest ».Rejoignant Attigny, il note « la joliesse de par­ler paysan de ce coin des Ardennes ». 

Ain­si va Ver­laine, devenu appren­ti lin­guiste ou eth­no­logue, nous racon­tant le pèleri­nage de saint Méen dans la même com­mune d’Attigny ou encore « le petit chemin de fer de Vouziers ». Les stig­mates de la guerre de 1870 – il le note — sont encore présents sur place. Le voici à Von­cq, un « vil­lage pil­lé par les Prussiens », puis à Chestres « brûlé, lui, ter­ri­ble­ment (…) par ces féro­ces Bavarois ». Plus loin, il par­le même de ces « laides têtes car­rées où n’entraient ni le respect des vain­cus, ni celui d’eux-mêmes ». Honte, donc, à ceux qui ont voulu défig­ur­er ses Ardennes, « micro­cosme français », « heureux résumé de la patrie ». C’est ce pays que chantera aus­si plus tard, dans son livre Loin­taines Ardennes (édi­tions Arthaud), l’écrivain et poète André Dhô­tel, né dans cette com­mune d’Attigny où s’était attardé Paul Verlaine.

Présentation de l’auteur

Paul Verlaine

Paul Ver­laine est un écrivain et poète français né le  à Metz (Moselle).

Il  pub­lie son pre­mier recueil, Poèmes sat­urniens, en 1866, à 22 ans. Il épouse en 1870 Mathilde Mauté. Le cou­ple aura un enfant, Georges Ver­laine. Sa vie est boulever­sée quand il ren­con­tre Arthur Rim­baud en . Leur vie amoureuse tumultueuse et errante en Angleterre et en Bel­gique débouche sur la scène vio­lente où, à Brux­elles, Ver­laine, d’un coup de revolver, blesse au poignet celui qu’il appelle son « époux infer­nal ». Jugé et con­damné, il passe deux années en prison, où il écrit les recueils Sagesse (1880), Jadis et Naguère (1884) et Par­al­lèle­ment (1889). Usé par l’al­cool et la mal­adie, Ver­laine meurt à 51 ans, le , d’une pneu­monie aiguë.

Bib­li­ogra­phie

  • Bib­lio-son­nets (1913)

Recueils érotiques

Ver­laine a pub­lié trois œuvres licen­cieuses « sous le man­teau » afin de con­tourn­er la censure :

  • Les Amies, scènes d’amour sap­phique (1867), Auguste Poulet-Malas­­sis, Paris.
  • Femmes (1890), Kistemaeck­ers, Brux­elles (écrit entre 1888 et la paru­tion du recueil.
  • Hom­bres (1903), Albert Mes­sein, Paris (écrit à l’hôpi­tal en 1891).

Œuvres non recueillies

  • Pre­miers vers (1858–1866) : La Mort [frag­ment d’une imi­ta­tion des Petites Vieilles de Baude­laire], Crépi­tus, Imité de Cat­ulle, Imité de Cicéron, Aspi­ra­tion, Fadais­es, Les Dieux, Charles le fou (frag­ment), Des Morts, À Don Qui­chotte, Un soir d’oc­to­bre, Torqua­to Tas­so, L’Apol­lon de Pont-Aude­mer, Vers dorés.
  • Œuvres en col­lab­o­ra­tion (1867–1869) : Qui veut des mer­veilles ?, revue de l’an­née 1867, en col­lab­o­ra­tion avec François Cop­pée (paru dans Le Han­neton dirigé par Eugène Ver­m­er­sch, 7e année, no 1, ) ; Vau­cochard et Fils Ier, opéra-bouffe en un acte (frag­ments), en col­lab­o­ra­tion avec Lucien Viot­ti, musique d’Em­manuel Chabri­er (vers 1869).
  • Poèmes con­tem­po­rains des Poèmes sat­urniens et des Fêtes galantes (1866–1869) : « D’ailleurs en ce temps léthargique » (qua­train).
  • Appen­dice à La Bonne Chan­son (1869–1870) : Vieilles « bonnes chan­sons » : Vœu final, L’É­col­ière, À pro­pos d’un mot naïf d’elle.
  • Con­tri­bu­tion à L’Al­bum zutique (vers 1871–1872) : À Madame ***, Sur un poète mod­erne, Vieux Cop­pées (« Sou­venir d’une enfance … » ; « Le sous-chef est absent … » ; « Bien sou­vent dédaigneux … »), Bouil­lons-Duval, « Offrant à Jésus-Christ… ».
  • Poèmes con­tem­po­rains de La Bonne Chan­son et des Romances sans paroles (1870–1873) : Les Renards (1870), Retour de Naples (1871).
  • Reli­quat de Cel­lu­laire­ment et poèmes con­tem­po­rains de Sagesse (1873–1878) : ΙΗΣΟΥΣ ΧΡΙΣΤΟΣ ΘΕΟΥ ΥΙΟΣ ΣΩΤΗΡ (1873), Faut hurler avec les loups ! (chan­son­nette écrite sous le pseu­do­nyme de Pablo de Her­lañes, chan­tée par Edmond Lep­el­leti­er au théâtre des Folies-Hain­aut) ; « Les écreviss­es ont mangé mon cœur » (Vieux Cop­pées, été 1873) ; Sur Jules Claretie (1874) ; « Dites, n’avez-vous pas », « Pour charmer tes ennuis », « Endiguons les ruis­seaux » (Vieux Cop­pées, 1874) ; Autres Vieux Cop­pées : « Épris d’ab­sinthe pure » (), « La sale bête ! » (hiv­er 1875–1876), « C’est pas injuss’ de s’voir » (1876), « Je renonce à Satan », « N. DE D. ! J’ai rien voy­agé » (fin 1876), « Ah merde alors, j’aim’ mieux » (1877) ; Sur Rim­baud (Lon­dres, 1876 ?), La Ten­ta­tion de Saint-Antoine (1878).
  • Poèmes con­tem­po­rains de Par­al­lèle­ment (1889) : En 17… (), Écrit entre Cham­béry et Aix (1889), « Ça, c’est un richard qu’on emporte » (qua­train), « On m’a massé comme un jeune homme » (qua­train), Sur Raoul Pon­chon (1889), Écrit en marge de « Wil­helm Meis­ter »().
  • Poèmes divers (1890–1896) : Éven­tail Direc­toire, « Vos yeux sont deux flam­beaux » (), À Eugène Car­rière (), Dédi­cace man­u­scrite à Vanier (1891), À Made­moi­selle Sarah, Rot­ter­dam (), Le Rouge, À Madame ***, « Plus d’in­fir­mière », « J’fus un bel enfant bleu », Je suis un poète entre deux, Tri­o­lets (1893 ?), Le Charme du Ven­dre­di Saint : « La Cathé­drale est grise admirable­ment » (Paris, ) et « Le soleil fou de mars » (), Voy­ages (), Impres­sion de print­emps (), Demi-teintes (), Ex Imo(, hôpi­tal Brous­sais), À Ph…, À ma femme (, Brous­sais), Cor­dial­ités : « Dans ce Paris] où l’on est voisin et si loin », « Deux col­ib­ris parisiens, deux can­caniers », Pour une fête, Pour les gens enter­rés au Pan­théon, « La Croix sans or du Pan­théon » (1893), À Mon­sieur et Madame Tar­lé (, Brous­sais), Con­tre la jalousie (, Brous­sais) : « La jalousie est mul­ti­forme », « D’ailleurs, la jalousie est bête », « Bah ! con­fi­ance ou jalousie ! », « Et pourquoi cet amour dont plus d’un sot s’é­tonne », Craintes (, Brous­sais), Vis­ites(), Retraite (), Paris, À Made­moi­selle Marthe (, Brous­sais), Con­quis­ta­dor (Lon­dres, ), Sou­venir du (Dieppe-Newhaven), Paul Ver­laine’s Lec­ture at Bar­nad’s Inn (Lon­dres, ), Oxford (), Tra­ver­sée (Dou­vres-Calais, ), In the refresh­ment room (novem­bre ou  ?), Berg­er­ades, Morale, Hôpi­tal, Lamen­to, Toast(), Féroce (), Tris­tia, Melo­ria, Opti­ma, Pâques, Assomp­tion, Prière, À Fer­nand Crance (), Pour une affiche du salon des « Cent » (), À Madame Marie M… (), Écrit sur un lvre de notes intimes (, hôpi­tal Bichat), Quand même (, Bichat), Pour le Nou­v­el An, Acte de foi, À Célimène (), Pour E… (« Ô la femme éter­nelle­ment »), Pour E… (« J’aime ton sourire »), Pour E… (« Quelle colère injuste et folle »), À Eugénie : « Ô toi, seule bonne entre toutes ces femmes », « Mais il te faut m’être si douce », Épi­logue en manière d’adieux à la poésie « per­son­nelle » (), Ægri Som­nia (), Anniver­saire (), Con­seil (), Début d’un réc­it dia­bolique ( ?), Sou­venirs d’hôpi­tal : « La vie est si sotte vrai­ment », « D’ailleurs, l’hôpi­tal est sain », Inter­mit­tences, Sites urbains, Clochi-clocha, En sep­tem­bre (), Reçu (Mar­di gras 1895), Dis­tiques : « Bloy, Tail­hade et Jean Moréas », « Ces faux chauves qui sont les plus beaux trios », « Richep­in, Péladan et Cat­ulle Mendès », Qui est beau, Impromp­tu, Mon­na Rosa, Mort ! () ; Vive le Roy ! () ; poèmes d’Arthur Symons traduits par Ver­laine : Prélude aux « Lon­don Nights », Aux Ambas­sadeurs, Prière à saint Antoine de Padoue, Dans la val­lée de Llan­gollen.
  • Le Livre posthume (1893–1894).
  • Œuvres oubliées (1926–1929).

Recueils abandonnés ou inachevés

  • Les Vain­cus : recueil exal­tant l’héroïsme des « vain­cus » de la Com­mune de Paris.
  • Cel­lu­laire­ment : recueil de poèmes com­posés, comme son titre l’indique, en prison, entre et . Ce recueil a été recon­stru­it et pub­lié en 1992 par Jean-Luc Stein­metz chez Le Cas­tor Astral, puis par Olivi­er Bivort en 2003 chez Le Livre de Poche (édi­tion revue sur le man­u­scrit orig­i­nal en 2010), puis par Pierre Brunel en 2013 chez Gal­li­mard (édi­tion com­por­tant le fac­sim­ilé du man­u­scrit orig­i­nal con­servé dans le Musée de Let­tres et Man­u­scrits de Paris). En 2020, le recueil est pub­lié en espag­nol — traduit par Pedro José Vizoso, sous le titre Celu­lar­i­a­mente: Poe­mas y car­tas de la cár­cel — avec une étude et des notes (l’édi­tion com­por­tant en out­re les let­tres de prison de Ver­laine et le texte en français du man­u­scrit original).
  • Varia : recueil pro­jeté vers 1893, très prob­a­ble­ment ali­men­taire, com­posé de 57 poèmes tous récupérés dans les Poèmes divers.

Œuvres en prose

Œuvres de fiction

  • Les Mémoires d’un veuf (1886).
  • Louise Lecler­cq (recueil de nou­velles com­prenant : “Louise Lecler­cq”, “Le Poteau”, “Madame Aubin” et “Pierre Duchatelet60” ‑1886).
  • His­toires comme ça (1888–1890).
  • L’Ob­sesseur (1893).
  • Con­te péd­a­gogique (1895).

Œuvres autobiographiques

  • La Goutte (1885 ?).
  • Goss­es (1889–1891) : Goss­es ; His­toires comme ça. Goss­es ; [Jeanne Tre­s­portz] ; Goss­es ; Goss­es [Mômes-mon­o­­cles].
  • Mes hôpi­taux (1891).
  • Sou­venirs (1891) : Mes sou­venirs de la Com­mune ; Sou­venirs sur Théodore de Banville ; Sou­venirs d’hôpi­tal ; Au quarti­er. Sou­venirs des dernières années.
  • Béné­fices (1891).
  • Le Dia­ble (1891).
  • Chronique de l’hôpi­tal. L’En­nui, là (1892).
  • Sou­venirs d’un Messin (1892).
  • Mes pris­ons (1893).
  • Quinze jours en Hol­lande. Let­tres à un ami (1893) avec un por­trait de l’au­teur par Philippe Zilcken.
  • Onze jours en Bel­gique (1893).
  • Un tour à Lon­dres (1894).
  • Cro­quis de Bel­gique.
  • Con­fes­sions (1895).
  • Cro­quis de Bel­gique (1895).
  • [Dernières chroniques de l’hôpi­tal] (1895).
  • Enfance chré­ti­enne (posthume).
  • [Frag­ment dont on a pu retrou­ver la date, et où Ver­laine par­le de sa mort à cinquante-deux ans] (posthume).
  • La Mère Souris (posthume)62.
  • Les Bigar­rures de l’hon­neur (posthume).

Œuvres critiques

  • Arti­cles et pré­faces (1865–1886) : Charles Baude­laire, Les Œuvres et les Hommes par J. Bar­bey d’Au­re­vil­ly, Le Livre de jade par Judith Wal­ter, Hernani(Première représen­ta­tion — Reprise), Obsèques de Ch. Baude­laire, Paris par Vic­tor Hugo, Les Intim­ités par François Cop­pée, L’Ar­ti­cle du Tri­boulet sur Sagesse, Pré­face pour la pre­mière édi­tion des Illu­mi­na­tions.
  • Les Poètes mau­dits (1884 et 1888).
  • Arti­cles et pré­faces (1888–1889) : Let­tre au Déca­dent et nom­mé­ment à Ana­tole Baju, Un mot sur la rime, Nos poètes par Jules Tel­li­er, His­toires inso­lites par M. le comte de Vil­liers de L’Isle-Adam, Pré­face à Sodome par Hen­ri d’Ar­gis, Jules Tel­li­er.
  • La Déco­ra­tion et l’Art indus­triel à l’Ex­po­si­tion de 1889 (1890).
  • Arti­cles et pré­faces (1890–1892) : Cri­tique des Poèmes sat­urniens, À pro­pos d’un récent livre posthume de Vic­tor Hugo, À pro­pos de l’ar­ti­cle de Leon Cladel sur Baude­laire, Pré­face à L’In­famie humaine d’Eugène Ver­m­er­sch, Le Pèlerin pas­sion­né par Jean Moréas, Là-bas par J.-K. Huys­mans, Les Cornes du faune par Ernest Ray­naud, Au Pays du mufle par Lau­rent Tail­hade, Pré­face à Pre­miers poèmes de George Suzanne, À la bonne fran­quette par Gabriel Vicaire, Au Poète de Mis­sive, Arthur Rim­baud, Devoirs d’His­toire de France par E. Dela­haye.
  • Les Hommes d’au­jour­d’hui (1885–1892) : vingt-sept biogra­phies de poètes et de lit­téra­teurs, parues dans Les Hommes d’au­jour­d’hui entre 1885 et 1892 :
  • [Con­férences] (1892–1894) : con­férence à La Haye ; deux­ième con­férence à La Haye ; notes sur la poésie con­tem­po­raine : frag­ments de con­férences faites à Brux­elles et à Charleroi ; con­férence sur les poètes con­tem­po­rains ; con­férence à Anvers ; con­férence à Nan­cy et Lunéville ; con­férence sur Les Poètes du Nord63 (Marce­line Des­bor­des-Val­­more, Sainte-Beuve, Charles Lamy et Alexan­dre Desrousseaux) don­née au Café Pro­cope à Paris.
  • Arti­cles et pré­faces (1893–1895) : Charles Cros ; Les Bais­ers morts de Paul Véro­la ; À pro­pos d’un livre récent ; Tout bas par Fran­cis Poictevin ; Pré­face à Dame Mélan­col­ie par Émile Boissier ; Pré­face à Chan­sons d’amour par Mau­rice Boukey ; Au bois joli par Gabriel Vicaire ; À pro­pos de Des­bor­des-Val­­more ; Opin­ions sur la lit­téra­ture et la poésie con­tem­po­raines, Éphémères par le vicomte de Colleville ; Auguste Vac­querie : Notes et sou­venirs inédits ; Hen­ri Murg­er ; Deux poètes français (Édouard Dubus ; Le Par­cours du rêve au sou­venir par le comte de Mon­tesquiou-Fezen­sac) ; Deux poètes anglais : Arthur Symons, L. Cran­mer Byng ; pré­face de Arthur Rim­baud : Ses poésies com­plètes ; Arthur Rim­baud ; Nou­velles notes sur Rim­baud ; Arthur Rim­baud : Chronique.
  • Arti­cles anglais (1894–1896) : Notes on Eng­land: Myself as a french mas­ter ; Shake­speare and Racine ; Notes respect­ing Alexan­dre Dumas the younger ; My vis­ite to Lon­don.

Œuvres polémiques et récits de voyages

  • Les Imbé­ciles (1867).
  • Arti­cles du Rap­pel (1869).
  • Voy­age en France par un Français (1880) : ouvrage très com­pos­ite à portée polémique con­sacré entre autres à la triple défense de la langue française, de l’idée de nation et des ver­tus qui en découleraient.
  • Vieille Ville (1889) : texte a pri­ori inachevé con­sacré à Arras.
  • Nos Ardennes (1882–1883).

Poèmes choi­sis

Autres lec­tures

Paul Verlaine, Nos Ardennes

Voici un Ver­laine inédit dans la peau d’un « excur­sion­niste », comme il le dit lui-même, et qui ressem­ble fort, pour l’occasion, à un guide de tourisme. Le poète nous dit son amour des Ardennes […]

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Pierre Tanguy

Pierre Tan­guy est orig­i­naire de Lesn­even dans le Nord-Fin­istère. Ecrivain et jour­nal­iste, il partage sa vie entre Quim­per et Rennes. En 2012, il a obtenu, pour l’ensemble de son œuvre, le prix de poésie attribué par l’Académie lit­téraire de Bre­tagne et des Pays de la Loire. Ses recueils ont, pour la plu­part, été pub­liés aux édi­tions ren­nais­es La Part com­mune. Citons notam­ment “Haïku du chemin en Bre­tagne intérieure” (2002, réédi­tion 2008), “Let­tre à une moni­ale” (2005), “Que la terre te soit légère” (2008), “Fou de Marie” (2009). Dernière paru­tion : “Les heures lentes” (2012), Silence hôpi­tal, Edi­tions La Part com­mune (2017). Ter­res natales (La Part Com­mune, 2022) Voir la fiche d’auteur
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