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Des liens de liens : Poésie à la une

Poésie à la une est une « revue des revues du net » est « Une sélection de l’actualité des poètes, des poèmes et de la poésie proposée par l’Union des Poètes & Cie, « l’union de tous ceux qui – forcenés des mots écrivent, promeuvent ou défendent des textes inclassables »».

 

Cette association ainsi que les publications de l’Union des Poètes & Cie  sont présidées par Paul de Brancion. Le numéro spécial du 21 octobre « Les maux et les mots de la crise » rappelle les nombreuses annulations subies par les éditeurs, poètes, organisateurs, revuistes, auteurs… qui se sont vu interdire toute possibilité d’organiser les événements prévus pour la promotion de la Littérature. 

Une attention particulière est portée à la suppression pure et simple du Marché de la Poésie de Paris. Les liens vers des articles et les différents courriers envoyés par Yves Boudier et Vincent Gimeno-Pons, au Préfet de police de Paris et à Madame la Ministre de la Culture, permettent de prendre connaissance des étapes qui ont ponctué la bataille de ces deux organisateurs dont les courriers sont à ce jour encore sans réponse.

Diverses actualités suivent ensuite pour cette édition spéciale. Notamment l’évocation des « subventions du CNL aux (grosses) maisons d’édition ». L’équipe de Poésie à la une rappelle tout de même que « Si la situation actuelle de la poésie peut inviter à un certain pessimisme, un retour en arrière permet un optimisme certain ». Suivent des citations d’Yves Charnet, d’Anne Waldman, et de l’immense Tahar Ben Jelloun : « La poésie sauvera le monde » !

,Alors, si le numéro suivant met l’accent sur la fermeture des librairies, décision qui enfonce un clou supplémentaire dans le cercueil de la Poésie (ce qui n’est pas sans rappeler le sort de la Culture dans les régimes totalitaires)  c’est sans compter les forces vives et limpides qui portent ces mails, ni les articles vers lesquels ils mènent, ni ceux qui les lisent, les écrivent, encore moins avec ces organisateurs et éditeurs qui se battent et ne comptent ni leur temps ni leurs deniers, sans oublier les poètes qui connaissent pour l’avoir entrevue cette porte vers la liberté suprême, celle de créer avec cet outil libératoire du langage, la poésie.  

C’est rouge, comme la colère, la une de Poésie à la une !

 

 

Au micro d’Anne Roumanoff, sur Europe 1, Tahar Ben Jelloun explique pourquoi la poésie est ce dont a le plus besoin la société.