La chaosthétique d’Edouard Glissant : entretien avec Aliocha Wald Lasowski

Par |2024-01-06T13:25:36+01:00 6 janvier 2024|Catégories : Aliocha Wald Lasowski, Focus|

Aliocha Wald Lasows­ki est doc­teur en lit­téra­ture, maître de con­férences à l’U­ni­ver­sité catholique de Lille, où il dirige le départe­ment de Let­tres Mod­ernes. Il enseigne au départe­ment de Médias, Cul­ture et Com­mu­ni­ca­tion. Il est col­lab­o­ra­teur au Mag­a­zine Lit­téraire, à L’Hu­man­ité, au Point et Mar­i­anne. Musi­cien, philosophe, et essay­iste, il est l’auteur d’une ving­taine de livres traduits en une dizaine de langues. Par­mi les nom­breux sujets abor­dés par ce penseur orig­i­nal et bril­lant, il s’est intéressé à l’é­tude des rap­ports entre lit­téra­ture et philoso­phie, à la  pen­sée du rythme et du tem­po, mais surtout aux enjeux post­colo­ni­aux aujourd’hui. A tra­vers ce prisme, il est l’un des plus grands spé­cial­istes d’E­douard Glis­sant. Il évoque pour Recours au poème son con­cept de chaosthé­tique, et la trace indélé­bile lais­sée par ce poète sur la lit­téra­ture mondiale. 

Aliocha Wald Lasows­ki, vous êtes l’inventeur du con­cept de chaosthé­tique. Pou­vez-vous nous expli­quer de quoi il s’agit.
J’appelle chaosthé­tique le lab­o­ra­toire de Glis­sant, lab­o­ra­toire inven­tif et créatif, au cœur de ses paroles poé­tiques. Cette expéri­men­ta­tion révèle l’inattendu infi­ni de l’art. Entre baroque et démesure, sen­si­ble aux éner­gies et faite d’intensité, l’écriture des arts chez Glis­sant chem­ine en rhi­zome et en hybrid­ité. Cette con­tre-esthé­tique – comme son poème Les Indes est une con­tre-épopée, à rebours et à revers de la con­quête menée par Christophe Colomb aux Amériques — pos­sède la flu­id­ité con­crète de la vari­a­tion et du détour. Ce proces­sus d’inventivité et de renou­veau, grâce à la mul­ti­plic­ité des réseaux-rela­tions, rejoint la créoli­sa­tion : dans un lieu don­né et exis­tant, espace géo­graphique, sit­u­a­tion poli­tique ou forme artis­tique, la mise en con­tact des imag­i­naires et des cul­tures donne un résul­tat imprévis­i­ble, por­teur d’un sens nou­veau. La créoli­sa­tion milite pour la diver­sité, les ren­con­tres créent de l’inattendu. Une autre vie sociale émerge, une expres­sion cul­turelle appa­raît, par la créoli­sa­tion : « La créoli­sa­tion n’est pas une sim­ple mécanique du métis­sage, c’est le métis­sage qui pro­duit de l’inattendu. »
Ver­bal ou plas­tique, sonore ou visuel, le geste chaosthé­tique par­ticipe de la créoli­sa­tion : son regard sur les œuvres artis­tiques ouvre les corps, les mou­ve­ments, les images, les mémoires. Cette mul­ti­présence de la démesure, on la retrou­ve aujourd’hui chez des artistes con­tem­po­rains, qui se réfèrent au déploiement poé­tique de Glis­sant : les créa­tions du plas­ti­cien post-punk Bruno Peina­do, le tra­vail sur la lumière et l’espace d’Edith Dekyn­dt dans Ombre indigène, les instal­la­tions Speech­es de la vidéaste Sylvie Blocher, les doc­u­men­taires de Kad­er Attia ou encore la pho­togra­phie de Jeff Wall.
Si l’historien de l’art Robert Klein écrit en 1964 que « le baroque instau­re une nou­velle manière de penser les formes », avec Glis­sant, l’ensemble du vivant, rythmes, signes et ten­sions, ren­con­tre le trem­ble­ment chaosthé­tique du baroque, au cœur du Tout-monde. Glis­sant vit l’art. Il ressent ses vibrations.

Pen­sées pour le nou­veau siè­cle, ouvrage col­lec­tif sous la direc­tion d’Aliocha Wald Lasows­ki, Fayard.

Vous avez énor­mé­ment tra­vail­lé sur Edouard Glis­sant, dont vous être l’un des plus émi­nents spé­cial­istes. Pourquoi ce choix ?
Dans le pro­longe­ment d’Aimé Césaire, et en prox­im­ité avec Patrick Chamoi­seau, Édouard Glis­sant (1928–2011) a inlass­able­ment fait décou­vrir les arts des Caraïbes et de l’Amérique du Sud. J’ai été très sen­si­ble à son approche orig­i­nale et inédite, comme lorsqu’il dirigeait Le Cour­ri­er de l’Unesco, ou lorsqu’il partageait sa pas­sion pour de nom­breux artistes plas­ti­ciens (le pein­tre argentin Anto­nio Seguí, le sculp­teur cubain Agustín Cár­de­nas…). Musi­cien moi-même (je suis bat­teur de soul musique et de rhythm and blues), je suis égale­ment très touché par le lien entre Glis­sant et les musi­ciens (comme, par exem­ple, le trompet­tiste de jazz mar­tini­quais Jacques Cour­sil). On retrou­ve toutes ces con­nex­ions dans les modal­ités pra­tiques de sa pen­sée des arts, que je nomme « chaosthétique ».

Aliocha Wald Lasows­ki vous présente son ouvrage Edouard Glis­sant : déchiffr­er le monde aux édi­tions Bayard. Entre­tien avec Jean-Michel Devésa.

Quels aspects de son œuvre avez-vous explorés ? Quels livres à son sujet et pourquoi ?
J’ai exploré son œuvre à par­tir de la notion de Tout-monde. Dans le Tout-monde – un monde où les êtres humains, les ani­maux et les paysages, les cul­tures et les spir­i­tu­al­ités sont en con­nex­ion mutuelle –, les phénomènes lin­guis­tiques et les événe­ments musi­caux sont par­al­lèles : face à la tragédie mon­di­ale des langues men­acées de dis­pari­tion, Glis­sant en appelle à davan­tage de sol­i­dar­ité, pour pro­téger la diver­sité des langues et des dialectes. Un patois local ou une langue régionale (le bre­ton en France, le zaza­ki en Turquie, le kabyle en Algérie, le tibé­tain en Chine, le nava­jo aux États-Unis…) man­i­feste une sen­si­bil­ité, incar­ne une mémoire et enri­chit le monde. Con­tre la dom­i­na­tion mono­lithique, Glis­sant écrit « en présence de toutes les langues du monde. Beau­coup de langues meurent aujourd’hui dans le monde […], je ne peux pas écrire ma langue de manière mono­lingue ; je l’écris en présence de cette tragédie, de ce drame ».
J’ai donc beau­coup tra­vail­lé les livres de Glis­sant liés au lan­gage, comme son livre inti­t­ulé L’imaginaire des langues. Avec Glis­sant, on com­prend que la hiérar­chie des langues est une impasse, toutes les langues se valent. Et ce qui se joue sur le plan cul­turel et lin­guis­tique, au niveau de l’oralité et du voca­ble, se retrou­ve égale­ment sur le plan musi­cal. Par­ler et chanter se rejoignent sou­vent d’ailleurs, dans la poésie orale par exem­ple : on le voit avec la chan­son des trou­ba­dours, les traités poé­tiques de Dante, Pétrar­que ou Boc­cace. Et l’histoire plurielle de la musique, je pro­pose d’appeler ce proces­sus le Tout-musique.
De la rum­ba con­go­laise à l’aléké guyanais, du mal­oya réu­nion­nais au kuduro, rap, slam et hip-hop ango­lais, les musiques par­ticipent d’une con­science poli­tique et mémorielle, elles incar­nent le passé et le présent des luttes et des engagements.
Face à la mon­di­al­i­sa­tion stan­dard­is­ée, Glis­sant invite à la mon­di­al­ité qui partage et réu­nit les dif­férences. La ques­tion du Tout-musique sig­ni­fie élargir l’intérêt et prêter atten­tion aux musiques exis­tantes, présentes ou passées, insoupçon­nées ou situées en « devenir mineur ». Il faut redé­cou­vrir et explor­er sans cesse des musiques incon­nues ou oubliées. Ne pas le faire, c’est pren­dre le risque que les musiques, ou les langues, disparaissent.
Cette per­spec­tive con­duit à emprunter les chemins artis­tiques de tra­verse, vers des ren­con­tres musi­cales inédites, créa­tions orig­i­nales ou phénomènes de créoli­sa­tion, au sein du Tout-monde des arts et cul­tures. Cela per­met aus­si de com­pren­dre par exem­ple com­ment les chants des anciens esclaves mal­gach­es ou africains inspirent l’imaginaire de la révolte et de l’insoumission jusqu’au groupe Del­gres ou la rappeuse Casey. Cela per­met enfin de retrou­ver la philoso­phie spir­ituelle et poé­tique inscrite dans la créa­tion musicale.
Com­ment l’œuvre d’Edouard Glis­sant a‑t-elle ense­mencé l’art et la lit­téra­ture con­tem­po­rains ? Quel impact l’esthé­tique de Glis­sant a‑t-elle eu sur d’autres artistes, écrivains ou penseurs ?
Dans sa leçon inau­gu­rale au Col­lège de France, le plas­ti­cien et sculp­teur Anselm Kiefer pré­cise que « le sens est infin­i­ment présent dans le signe ». Pour Glis­sant, au cœur de la vio­lence et du chaos, l’art per­met de « fréquenter le Monde, ses éclats irré­ductibles et ses lumières répan­dues, unies comme des limons de fleuve qui s’enlacent ». L’artiste est le récep­ta­cle de visions hal­lu­cinées et boulever­sées, dont il est le moi-por­teur. Par­mi les per­son­nal­ités ren­con­trées par Glis­sant, l’artiste chilien au style unique Mat­ta (1911–2002) par­court les plurivers, de l’algorithme à la fêlure, du galac­tique au méta­physique. À de nom­breuses repris­es, la déam­bu­la­tion pic­turale de Mat­ta croise et recroise le ver­tige poé­tique glissantien.
Quelque part, entre le con­nu et l’inconnu, entre la terre et la mer, entre le réel et l’imaginaire, entre l’intériorité psy­chique et l’exploration du divers, quelque part dans cette zone de bor­dure, faubourg intime et périphérie poli­tique, a lieu la ren­con­tre entre Glis­sant et les artistes. Pour entr­er dans cet archipel mou­vant, il faut remon­ter au moment pri­mor­dial dont par­le Glis­sant, l’état de con­nivence avec l’entour, « cette espèce de ten­sion vers ce point de fusion », où l’artiste échange avec l’animal, le paysage ou la terre. Ce moment pre­mier, dont toute his­toire des arts con­serve la nos­tal­gie et tente de retrou­ver l’intensité ini­tiale. Mon récent livre Sur l’épaule des dieux, en 2022, tente de remon­ter le fleuve jusqu’au point de rencontre.

L’ate­lier lit­téraire — Aliocha Wald Lasows­ki — Edouard Glis­sant, 2016.

Quel rôle joue la rela­tion entre l’esthé­tique et la poli­tique dans l’œu­vre de Glis­sant ? Com­ment ses idées esthé­tiques sont-elles liées à des ques­tions sociales, cul­turelles ou politiques ?
Avec Glis­sant, l’archipel des Caraïbes, le réseau des îles (qui annule et abolit la dis­tinc­tion entre cen­tre et périphérie) et la chaosthé­tique reposent avant tout sur une pen­sée des rela­tions, entre les mémoires, les his­toires, les langues et les cul­tures. Vous avez rai­son d’évoquer la dimen­sion sociale et poli­tique, essen­tielle aujourd’hui dans le paysage éco-poé­tique et artis­tique. Chaque œuvre ou cul­ture invite à un autre regard sur les mon­des, par­ticipe à la décou­verte de plurivers ou de mon­des-mul­ti­ples. Réin­ven­ter les expéri­ences col­lec­tives, imag­in­er des créa­tiv­ités inso­lites, entr­er en rela­tion avec des désirs et des imag­i­naires insoupçon­nés, tels sont les plurivers sociopoli­tiques et géopoli­tiques, une poé­tique plurielle du devenir en mouvement.
L’art établit des passerelles entre les plurivers. Il réu­nit, par exem­ple, la source et le pré européens avec la jun­gle et le vol­can caribéens. Créer, rêver, imag­in­er, inven­ter, par les sen­si­bil­ités du corps et de l’esprit, per­met de dépos­er des traits d’union dans le monde. Pro­pos­er des tirets, comme dans l’expression Tout-monde, per­met d’unir entre poésie, image, danse, mou­ve­ment, dessin, poli­tique, désir, utopie.
Glis­sant invite à suiv­re ces voies imag­i­na­tives et révo­lu­tion­naires. Grâce aux arts, nous prenons con­science des enjeux du Tout-monde : « Il nous faut appren­dre à con­cili­er et à rassem­bler le sem­blable et le dif­férent, la mesure et la démesure, les pays favorisés et les pays démunis. »
Quel rôle joue la rela­tion entre l’esthé­tique et la poli­tique dans l’œu­vre de Glis­sant ? Com­ment ses idées esthé­tiques sont-elles liées à des ques­tions sociales, cul­turelles ou politiques ?
Avec Glis­sant, l’archipel des Caraïbes, le réseau des îles (qui annule et abolit la dis­tinc­tion entre cen­tre et périphérie) et la chaosthé­tique reposent avant tout sur une pen­sée des rela­tions, entre les mémoires, les his­toires, les langues et les cul­tures. Vous avez rai­son d’évoquer la dimen­sion sociale et poli­tique, essen­tielle aujourd’hui dans le paysage éco-poé­tique et artis­tique. Chaque œuvre ou cul­ture invite à un autre regard sur les mon­des, par­ticipe à la décou­verte de plurivers ou de mon­des-mul­ti­ples. Réin­ven­ter les expéri­ences col­lec­tives, imag­in­er des créa­tiv­ités inso­lites, entr­er en rela­tion avec des désirs et des imag­i­naires insoupçon­nés, tels sont les plurivers sociopoli­tiques et géopoli­tiques, une poé­tique plurielle du devenir en mouvement.
L’art établit des passerelles entre les plurivers. Il réu­nit, par exem­ple, la source et le pré européens avec la jun­gle et le vol­can caribéens. Créer, rêver, imag­in­er, inven­ter, par les sen­si­bil­ités du corps et de l’esprit, per­met de dépos­er des traits d’union dans le monde. Pro­pos­er des tirets, comme dans l’expression Tout-monde, per­met d’unir entre poésie, image, danse, mou­ve­ment, dessin, poli­tique, désir, utopie.
Glis­sant invite à suiv­re ces voies imag­i­na­tives et révo­lu­tion­naires. Grâce aux arts, nous prenons con­science des enjeux du Tout-monde : « Il nous faut appren­dre à con­cili­er et à rassem­bler le sem­blable et le dif­férent, la mesure et la démesure, les pays favorisés et les pays démunis. »
Pensez-vous que sa pen­sée puisse être rap­prochée du con­cept du rhi­zome de Gilles Deleuze et Félix Guat­tari, (« Ne soyez pas un ni mul­ti­ple, soyez des mul­ti­plic­ités ! Faites la ligne et jamais le point ! ») ?
Absol­u­ment, vous avez rai­son : Glis­sant défend le devenir-minori­taire au cœur de la rela­tion, comme ses amis Deleuze et Guat­tari, avec qui Glis­sant entre­tient une ami­tié féconde et joyeuse. Sa poé­tique accom­pa­gne la mul­ti­plic­ité du rhi­zome, déployée dans l’ouvrage Mille Plateaux de Deleuze et Guattari.
Penseur du déploiement inachevé, Glis­sant défie la vision cloi­son­née du réel en sépa­ra­tion figée. Pour lui, les créa­tions dépassent les fron­tières, déploient des lignes de fuite insai­siss­ables dans l’étendue, vaste et indémêlable. Philosophe de l’iden­tité-rela­tion, opposée à la fix­ité-racine, Glis­sant rompt avec le dog­ma­tisme théorique. D’un côté, le priv­ilège de l’Un – l’unique, l’unitaire, l’universel – écrase le monde. De l’autre, la con­struc­tion binaire – le dou­ble, le dual­isme – paral­yse l’individu. Dans une con­férence sur l’art en 2010 au Cen­tre Pom­pi­dou-Metz, Glis­sant pré­cise : « La fix­ité formelle est d’autant plus belle que le trem­ble­ment par-dessous ani­me la vie d’une matière, celle du monde. » Le trem­ble­ment du monde – vibra­tion du réel, ryth­mic­ité du vivant – met en valeur la dif­férence sin­gulière, comme quan­tité inépuis­able. La pen­sée de l’art y par­ticipe, archipélique et non-universelle.
Et main­tenant, quels sont vos projets ?
J’ai beau­coup de pro­jets en cours, liés à de nou­veaux chantiers créat­ifs (roman, Bande dess­inée, disque…). J’espère vous en par­ler prochainement !

Présentation de l’auteur

Aliocha Wald Lasowski

Essay­iste, auteur de vingt-cinq livres (des ouvrages sur Sartre, Althuss­er, James Bond ou le rythme…), Aliocha Wald Lasows­ki est aus­si bat­teur dans dif­férents groupes. Il est égale­ment Pro­fesseur d’U­ni­ver­sité et enseigne les poli­tiques et esthé­tiques post­colo­niales. Lau­réat de la Bourse Édouard Glis­sant en 2008, il ques­tionne la pen­sée archipélique de Glis­sant, pen­sée tout à la fois poli­tique, philosophique et esthé­tique. Penseur de la créoli­sa­tion, poète, romanci­er, philosophe, essay­iste, mil­i­tant, fig­ure de la pen­sée post­colo­niale, de la fran­coph­o­nie, de la cul­ture des Caraïbes, Glis­sant n’a cessé d’œuvrer à un dia­logue avec les artistes, dévelop­pant une pen­sée de l’art que Wald Lasows­ki nomme “chaosthé­tique”.

© Crédits pho­tos (sup­primer si inutile)

Bibliographie

Par­mi ses récents livres, on peut citer Jean-Paul Sartre, une intro­duc­tion, Pock­et « Ago­ra » ; Althuss­er et nous. Vingt con­ver­sa­tions, Puf ; Le Jeu des ritour­nelles, Gal­li­mard, « Arcades » ; Dia­logue sur l’Art et sur Pierre Soulages, avec Alain Badiou, Cer­cle d’art ; Penser l’é­man­ci­pa­tion, avec Jacques Ran­cière, L’Aube ou encore Les cinq secrets de James Bond, Max Milo.

 

Poèmes choi­sis

Autres lec­tures

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Carole Mesrobian

Car­ole Car­cil­lo Mes­ro­bian est poète, cri­tique lit­téraire, revuiste, per­formeuse, éditrice et réal­isatrice. Elle pub­lie en 2012 Foulées désul­toires aux Edi­tions du Cygne, puis, en 2013, A Con­tre murailles aux Edi­tions du Lit­téraire, où a paru, au mois de juin 2017, Le Sur­sis en con­séquence. En 2016, La Chou­croute alsa­ci­enne paraît aux Edi­tions L’âne qui butine, et Qomme ques­tions, de et à Jean-Jacques Tachd­jian par Van­i­na Pin­ter, Car­ole Car­ci­lo Mes­ro­bian, Céline Delavaux, Jean-Pierre Duplan, Flo­rence Laly, Chris­tine Tara­nov,  aux Edi­tions La chi­enne Edith. Elle est égale­ment l’au­teure d’Aper­ture du silence (2018) et Onto­genèse des bris (2019), chez PhB Edi­tions. Cette même année 2019 paraît A part l’élan, avec Jean-Jacques Tachd­jian, aux Edi­tions La Chi­enne, et Fem mal avec Wan­da Mihuleac, aux édi­tions Tran­signum ; en 2020 dans la col­lec­tion La Diag­o­nale de l’écrivain, Agence­ment du désert, paru chez Z4 édi­tions, et Octo­bre, un recueil écrit avec Alain Bris­si­aud paru chez PhB édi­tions. nihIL, est pub­lié chez Unic­ité en 2021, et De nihi­lo nihil en jan­vi­er 2022 chez tar­mac. A paraître aux édi­tions Unic­ité, L’Ourlet des murs, en mars 2022. Elle par­ticipe aux antholo­gies Dehors (2016,Editions Janus), Appa­raître (2018, Terre à ciel) De l’hu­main pour les migrants (2018, Edi­tions Jacques Fla­mand) Esprit d’ar­bre, (2018, Edi­tions pourquoi viens-tu si tard), Le Chant du cygne, (2020, Edi­tions du cygne), Le Courage des vivants (2020, Jacques André édi­teur), Antholo­gie Dire oui (2020, Terre à ciel), Voix de femmes, antholo­gie de poésie fémi­nine con­tem­po­raine, (2020, Pli­may). Par­al­lèle­ment parais­sent des textes inédits ain­si que des cri­tiques ou entre­tiens sur les sites Recours au Poème, Le Cap­i­tal des mots, Poe­siemuz­icetc., Le Lit­téraire, le Salon Lit­téraire, Décharge, Tex­ture, Sitaud­is, De l’art helvé­tique con­tem­po­rain, Libelle, L’Atelier de l’ag­neau, Décharge, Pas­sage d’en­cres, Test n°17, Créa­tures , For­mules, Cahi­er de la rue Ven­tu­ra, Libr-cri­tique, Sitaud­is, Créa­tures, Gare Mar­itime, Chroniques du ça et là, La vie man­i­feste, Fran­copo­lis, Poésie pre­mière, L’Intranquille., le Ven­tre et l’or­eille, Point con­tem­po­rain. Elle est l’auteure de la qua­trième de cou­ver­ture des Jusqu’au cœur d’Alain Bris­si­aud, et des pré­faces de Mémoire vive des replis de Mar­i­lyne Bertonci­ni et de Femme con­serve de Bluma Finkel­stein. Auprès de Mar­i­lyne bertonci­ni elle co-dirige la revue de poésie en ligne Recours au poème depuis 2016. Elle est secré­taire générale des édi­tions Tran­signum, dirige les édi­tions Oxy­bia crées par régis Daubin, et est con­cep­trice, réal­isatrice et ani­ma­trice de l’émis­sion et pod­cast L’ire Du Dire dif­fusée sur radio Fréquence Paris Plurielle, 106.3 FM.
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