La Tra­duc­tière est née après le Fes­ti­val de poésie fran­co-anglais de poésie, en 1983. Sa créa­tion répondait à l’époque à la néces­sité de garder une trace du tra­vail effec­tué dans le cadre du Fes­ti­val. Créée par Jacques Ran­court, elle est aujour­d’hui dirigée par Lin­da Maria Baros.

Un dossier, pour ce numéro, une antholo­gie de poésie de la jeune généra­tion ukraini­enne, et des rubriques, Nou­velle donne, qui fait écho à l’édi­to de Lin­da Maria Baros, Nou­velle vague, antholo­gie I, et Image généra­tion.

Ce dossier con­sacré à la jeune poésie ukraini­enne, présen­té par Lin­da Maria Baros et Volodymyr Danylenko pro­pose au lecteur de décou­vrir des vis­ages, car chaque poète est présen­té grâce à une biogra­phie et une pho­to avant que le lecteur puisse lire ses poèmes. 

Pour ce qui est de la Nou­velle donne, une ving­taine de poète inter­na­tionaux sont présen­tés, de la même manière que les précé­dents auteurs. Des noms con­nus comme Max Alhau ou Brigitte Gyr côtoient d’autres poètes que nous décou­vrons avec plaisir. 

L’a­vancée de ces rubriques est scan­dée par des pho­tos d’œu­vres de Dan Gavris, plas­ti­cien que nous décou­vrons à la fin de la pub­li­ca­tion, car pour ce numéro il occupe la rubrique Image Généra­tion, qui fait suite aux quelques voix pro­posée pour illus­tr­er la Nou­velle vague, rubrique qui se présente comme une Antholo­gie dont il s’ag­it de la pre­mière partie. 

La Tra­duc­tière, Revue inter­na­tionale de poésie et art visuel, n°39, 2022, 167 pages, 20 €.

Cette revue annuelle est un véri­ta­ble lieu où il est per­mis de décou­vrir des voix poé­tiques innom­brables, de tous les hori­zons, ou de retrou­ver des voix con­nues. C’est égale­ment un lieu d’échange et de pas­sage, d’un univers à l’autre, bien enten­du, mais aus­si et surtout d’une langue à l’autre. Car si nous pou­vons lire ces poètes ukrainiens, alle­mands, japon­ais, améri­cains, anglais, ital­iens, et venant de tant d’autres endroits de la planète, c’est grâce au tra­vail de la langue sur la langue, du texte sur le texte, de la parole du poète vers la parole du poète. Don pré­cieux et source de ce partage de l’in­sond­able richesse que nous por­tons tous, la poésie. 

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Carole Mesrobian

Car­ole Car­cil­lo Mes­ro­bian est poète, cri­tique lit­téraire, revuiste, per­formeuse, éditrice et réal­isatrice. Elle pub­lie en 2012 Foulées désul­toires aux Edi­tions du Cygne, puis, en 2013, A Con­tre murailles aux Edi­tions du Lit­téraire, où a paru, au mois de juin 2017, Le Sur­sis en con­séquence. En 2016, La Chou­croute alsa­ci­enne paraît aux Edi­tions L’âne qui butine, et Qomme ques­tions, de et à Jean-Jacques Tachd­jian par Van­i­na Pin­ter, Car­ole Car­ci­lo Mes­ro­bian, Céline Delavaux, Jean-Pierre Duplan, Flo­rence Laly, Chris­tine Tara­nov,  aux Edi­tions La chi­enne Edith. Elle est égale­ment l’au­teure d’Aper­ture du silence (2018) et Onto­genèse des bris (2019), chez PhB Edi­tions. Cette même année 2019 paraît A part l’élan, avec Jean-Jacques Tachd­jian, aux Edi­tions La Chi­enne, et Fem mal avec Wan­da Mihuleac, aux édi­tions Tran­signum ; en 2020 dans la col­lec­tion La Diag­o­nale de l’écrivain, Agence­ment du désert, paru chez Z4 édi­tions, et Octo­bre, un recueil écrit avec Alain Bris­si­aud paru chez PhB édi­tions. nihIL, est pub­lié chez Unic­ité en 2021, et De nihi­lo nihil en jan­vi­er 2022 chez tar­mac. A paraître aux édi­tions Unic­ité, L’Ourlet des murs, en mars 2022. Elle par­ticipe aux antholo­gies Dehors (2016,Editions Janus), Appa­raître (2018, Terre à ciel) De l’hu­main pour les migrants (2018, Edi­tions Jacques Fla­mand) Esprit d’ar­bre, (2018, Edi­tions pourquoi viens-tu si tard), Le Chant du cygne, (2020, Edi­tions du cygne), Le Courage des vivants (2020, Jacques André édi­teur), Antholo­gie Dire oui (2020, Terre à ciel), Voix de femmes, antholo­gie de poésie fémi­nine con­tem­po­raine, (2020, Pli­may). Par­al­lèle­ment parais­sent des textes inédits ain­si que des cri­tiques ou entre­tiens sur les sites Recours au Poème, Le Cap­i­tal des mots, Poe­siemuz­icetc., Le Lit­téraire, le Salon Lit­téraire, Décharge, Tex­ture, Sitaud­is, De l’art helvé­tique con­tem­po­rain, Libelle, L’Atelier de l’ag­neau, Décharge, Pas­sage d’en­cres, Test n°17, Créa­tures , For­mules, Cahi­er de la rue Ven­tu­ra, Libr-cri­tique, Sitaud­is, Créa­tures, Gare Mar­itime, Chroniques du ça et là, La vie man­i­feste, Fran­copo­lis, Poésie pre­mière, L’Intranquille., le Ven­tre et l’or­eille, Point con­tem­po­rain. Elle est l’auteure de la qua­trième de cou­ver­ture des Jusqu’au cœur d’Alain Bris­si­aud, et des pré­faces de Mémoire vive des replis de Mar­i­lyne Bertonci­ni et de Femme con­serve de Bluma Finkel­stein. Auprès de Mar­i­lyne bertonci­ni elle co-dirige la revue de poésie en ligne Recours au poème depuis 2016. Elle est secré­taire générale des édi­tions Tran­signum, dirige les édi­tions Oxy­bia crées par régis Daubin, et est con­cep­trice, réal­isatrice et ani­ma­trice de l’émis­sion et pod­cast L’ire Du Dire dif­fusée sur radio Fréquence Paris Plurielle, 106.3 FM.